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2,1% d'inflation à la fin du mois d'août

L'Algérie ne «dérape» pas

Les crises sanitaire et économique ne se sont pas accompagnées par une explosion des prix à la consommation.

C'est une des bonnes nouvelles de cette fin d'été. Elle intervient dans une conjoncture plutôt morose. La pandémie de coronavirus que vit le pays depuis le début du mois de mars a mis à quai le secteur économique. Les entreprises peinent à retrouver leur vitesse de croisière malgré le déconfinement alors que d'autres activités à l'instar des transports n'ont toujours pas repris. Les cours du pétrole dont les exportations constituent l'essentiel des revenus du pays rongent leur frein et continuent d'évoluer à un niveau qui est loin d'assurer son équilibre financier.
Les prix du Brent, référence du pétrole algérien s'échangeaient, hier, à moins de 41 dollars alors que l'Algérie a besoin d'un baril d'au moins 60 dollars. C'est dans de telles conditions qu'elles s'apprêtent à relever des défis majeurs: réussir la transition économique, s'émanciper de son pétrole et sauvegarder le pouvoir d'achat des travailleurs. L'option du financement non conventionnel, définitivement abandonnée, avait fait courir le risque de faire imploser un taux d'inflation qui, miraculeusement, a été contenu dans des proportions aussi inattendues que rassurantes. Un cap maintenu qui semble vouloir s'inscrire dans la durée. Le taux d'inflation qui avait fini l'année 2019 à 2% a affiché 2,1% à la fin du mois dernier. «Le taux d'inflation moyen annuel en Algérie a atteint 2,1% à fin août dernier», a annoncé jeudi l'Office national des statistiques (ONS). Une bonne performance. Le rapport de l'ONS met en exergue les prix des biens alimentaires qui ont affiché une baisse de 0,6%. Une décrue induite, essentiellement, par un recul de 1,2% des prix des produits agricoles frais. Quels sont ceux qui y ont contribué? «Cette chute des prix des produits agricoles frais s'explique, par une baisse des prix de la viande de poulet (-13,8%), de la pomme de terre (-15,8%) et à un degré moindre, de la viande rouge (-0,9%)». commentent les rédacteurs du document. Les chiffres de l'enquête soulignent par ailleurs que les prix à la consommation ont augmenté de 1,2% durant le mois passé par rapport au mois d'août 2019. Les produits alimentaires ont par contre connu une baisse de 1,76% pour la même période de comparaison. Les prix à la consommation, ont connu de leur côté une hausse de 1,98%, marqués par une hausse des biens alimentaires 0,11% entre le 1er janvier 2020 et le 31 août 2020. À quoi est dûe cette légère «surchauffe»? Cette variation haussière enregistrée est portée notamment par la hausse des prix des catégories «habillement-chaussures» (+5,37%), «meubles et articles d'ameublement» (3,73%), «éducation-culture-loisirs» (4,28%) et la catégorie «divers» (5,29%), expliquent les rédacteurs du rapport de l'Office national des statistiques.

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