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Traitement du coronavirus

L’Algérie recourt à la chloroquine

Un traitement contre le Covid-19 est activement recherché par les scientifiques du monde entier, afin d’endiguer la pandémie. Parmi les molécules prometteuses, la chloroquine. Déjà prescrite et testée en France, en Tunisie et au Maroc, ainsi que dans plusieurs pays européens, la molécule miracle donne de l’espoir. Hier, dans un communiqué rendu public par le ministère de la Communication, il a été annoncé que l’Algérie a décidé d’adopter ce protocole thérapeutique basé sur la «chloroquine», pour faire face au coronavirus. «La chloroquine est une molécule antipaludéenne d’usage courant dans le traitement du paludisme, des maladies rhumatismales et dans le lupus», précise le communiqué, soulignant que «des études ont commencé en Chine en février 2020 et se poursuivent en Europe. Elle a donné des résultats prometteurs contre le coronavirus (Covid-19) en augmentant les capacités immunitaires de l’individu. Elle est produite localement et en quantité suffisante pour traiter les patients, selon le protocole établi par les experts». Pour rappel, Didier Raoult, le directeur de l’Institut Méditerranée Infection à Marseille a affirmé, en ce début de semaine, que «pour traiter le Covid-19, tout le monde utilisera la chloroquine». Ce spécialiste des maladies infectieuses se dit convaincu d’avoir trouvé le remède jugeant «immoral» d’attendre pour l’administrer et estimant «ne pas avoir le droit, en tant que médecin de ne pas utiliser le seul traitement qui a jusqu’ici fait ses preuves». Six jours après en avoir administré à des patients atteints de Covid-19, dit-il, seulement 25 % d’entre eux étaient encore porteurs du virus, quand 90 % de ceux qui n’avaient pas reçu ce traitement étaient toujours positifs. Si certains de ses confrères ne le prennent pas au sérieux, remettant en cause ses méthodes et les résultats de ses essais thérapeutiques, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé, néanmoins, samedi que ce traitement allait être expérimenté «à plus large échelle». Notons également qu’une étude chinoise publiée le 19 février dernier, a porté sur un essai clinique mené dans une dizaine d’hôpitaux chinois pour mesurer «l’efficacité de la chloroquine sur le traitement de pneumonies associées au Covid-19. Elle a donné des résultats encourageants avec des essais sur plus de 100 patients». D’après les scientifiques auteurs de l’étude, le phosphate de chloroquine s’est révélé «plus efficace que le traitement reçu par le groupe comparatif pour contenir l’évolution de la pneumonie, pour améliorer l’état des poumons, pour que le patient redevienne négatif au virus et pour raccourcir la durée de la maladie».

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