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Elle a géré la crise dans le strict respect de la Constitution

L’armée assène la leçon

L’histoire retiendra que l’institution militaire algérienne a refusé de céder aux chants des sirènes voulant l’entraîner sur le terrain glissant de la politique.

En dépit des lourdes missions qui lui sont assignées, notamment dans la protection des frontières et la lutte contre le terrorisme et tout autre genre de trafic, l’Armée nationale populaire a été aux côtés du peuple depuis l’éclatement de la crise le 22 février dernier. « Mue par son dévouement à l’Algérie et à son peuple, l’ANP continuera à accompagner ce dernier », assure le général de corps d’armée dans ses discours. Adoptant ses revendications, le Haut Commandement de l’ANP, ne tardera pas par le biais du chef d’état-major, vice-ministre de la Défense nationale, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah à annoncer ses premières positions en faveur du peuple en demandant l’application de l’article 102 qui a ainsi contraint l’ex-président de la République à démissionner.
Ce fut la première étape qui avait déjà rassuré une bonne partie du peuple que l’ANP s’est définitivement rangée de son côté. Dans ses différents discours, tout en affirmant que le Haut Commandement de l’ANP n’a aucun objectif politique, le chef d’état-major de l’ANP a promis et mis à exécution ses engagements en poursuivant en justice la corruption et les corrompus. Plusieurs têtes qui étaient en poste dans les hautes sphères du pouvoir sont tombées et pas des moindres, l’ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal et son successeur Ahmed Ouyahia, des ministres et hommes d’affaires tels que Issaad Rabrab et Ali Haddad, des généraux tels que Mohamed Mediène et Bachir Tartag, mais aussi la chef du Parti des travailleurs Louisa Hanoune. La justice priée d’agir rapidement a ouvert tous les dossiers, même les plus anciens et la liste des inculpés risque de créer des surprises.
Le Haut Commandement de l’ANP qui a toujours démontré que ses engagements interviennent dans l’intérêt du pays ne reculera pas et appelle à l’organisation de l’élection présidentielle dans les plus brefs délais, ceci est une question de stabilité du pays aussi bien sur le plan politique que sur le plan sécuritaire. Cette proposition sur laquelle Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense, insiste dans tous ses discours, est considérée comme seule alternative pour sortir de cette crise qui n’a que trop duré. En fait, le Haut Commandement de l’Armée nationale populaire insiste par cette démarche de rester dans le cadre constitutionnel. Le peuple a compris que c’est en effet, la seule solution intelligente qui fermera la porte devant les relais de la « bande » qui continue de refuser toute solution, exigeant l’instauration d’une phase de transition, alors qu’aucun n’ignore les graves conséquences que cela peut engendrer comme pour les années 90. Sans pour autant se comparer à d’autres pays, cette politique qui appuie des agendas étrangers aux appétits interminables a fait de la Libye un grand lieu de guerre civile depuis 2011 et la sécurité n’est pas pour demain. Sans l’organisation de cette présidentielle, le pays se dirige directement vers l’inconnu. L’ANP a vu juste depuis le début. Cela signifie la fin de la crise. En juin dernier, le vice-ministre de la Défense avait déclaré, alors en visite à l’Académie militaire de Cherchell Houari Boumediene: « Nous attendons de notre peuple, à travers toutes les régions du pays, et sur chaque iota de la sainte terre d’Algérie, de méditer chaque pas que nous franchissons, chaque voie que nous empruntons, chaque mot que nous prononçons et chaque direction que nous prenons (...) Nous attendons de notre peuple une compréhension qui soit à la hauteur de leur capital de confiance », en les avertissant sur « les différents obstacles entravant la voie adoptée par l’ANP, et derrière lesquels se dressent des gens pour qui toute action sérieuse et dévouée à la nation est une atteinte à leurs intérêts et aux intérêts de leurs maîtres ».
Enfin, pour ces élections le Haut Commandement qui a vu juste depuis le début, soutient que « tous les facteurs de stabilité et de sécurité seront réunis pour ces élections ». Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’armée a exprimé, mercredi dernier à Constantine, sa certitude de la tenue de l’élection présidentielle dans les délais, grâce à la bonne perception du peuple quant aux agendas de certaines parties qui n’ont aucun lien avec l’intérêt du peuple algérien.

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