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Entretien du réseau routier

L’autre gouffre… financier

Il a bien insisté sur le fait que l’origine de cette problématique ne réside aucunement dans un défaut de réalisation ou d’une quelconque négligence, imputant plutôt cela au non-respect de la réglementation établie en matière de sécurité routière.

Comme on le constate au quasi-quotidien sur les routes, la méthode appliquée en matière de maintenance du réseau routier, est sans conteste, inefficace. Le phénomène de la dégradation prématurée des autoroutes et chemins de wilayas ne cesse de prendre de l’ampleur.
Répondant à cette inquiétude, le ministre des Travaux publics et des Transports, Mustapha Kouraba a avoué, hier, lors d’un point presse tenu à l’Ecole supérieure des travaux publics de Kouba, qu’il s’agit là d’un problème qu’il faut prendre en compte et de fait, agir en conséquence. « Nous avons effectivement constaté sur le terrain qu’il y a une absence du maintien du réseau routier », a-t-il acquiescé.
En revanche, il a bien insisté que l’origine de cette problématique ne réside aucunement dans un défaut de réalisation ou relève d’une quelconque négligence, imputant plutôt cela au non-respect de la réglementation établie en matière de sécurité routière. « Il faut savoir que l’autoroute draine un trafic important (transport de marchandises poids lourds, poids légers) », a-t-il développé. Par conséquent, « la route supporte toute sorte d’efforts dynamiques », ce qui, ajoute-t-il « dépasse et de loin, les poids limités en matière de normalisation de la surcharge ».
Pour commenter un peu les propos du ministre, on peut certes comprendre que la dégradation des infrastructures routières est liée au non-respect de la réglementation inhérente à la sécurité routière, toutefois, est-ce vraiment la seule source de l’apparition de ce phénomène ? probablement pas ! En effet, dans son argumentaire, Mustapha Kouraba pose seulement une infime partie du problème, dans la mesure où existent d’autres facteurs qui influent plus lourdement dans son apparition. On citera à titre d’exemple l’absence d’études préalables de géotechnique et en génie civil, la qualité des matériaux utilisés pour la réalisation des routes (bitume, gravier…), mais aussi le professionnalisme des entreprises de réalisation. Sinon, comment expliquer qu’une route se détériore à peine un mois après sa réalisation, sachant que dans certaines régions, aucun impact de véhicule n’a été enregistré. Ce sont là, trois critères qui doivent absolument être remplis si l’on veut réellement mettre fin à ce phénomène. Autant dire que si on présente le problème de point de vue de Mustapha Kourab, il est peu probable de dégager des solutions concrètes afin d’en finir avec ces tronçons délabrés.
Le premier responsable du secteur, a par ailleurs précisé qu’il existe un défaut d’exploitation et non de réalisation. A ce titre, son département prévoit d’appliquer un décret permettant de revoir tout ce qui ne va pas dans la normalisation de la surcharge. Il a toutefois, mis en avant les points forts de la maintenance qui se voit avec l’intervention des unités spécialisées dans l’entretien des routes et postées un peu partout à l’échelle nationale. A côté des unités d’urgence, qui interviennent à chaque signalement à n’importe quel moment de la journée. Mustapha Kouraba a encore rappelé qu’un montant de « 50 milliards DA a été consacré en priorité à l’entretien du réseau national des chemins de wilaya et communaux ». Comme il l’avait déjà souligné, ce dernier expliquera que « ce montant sera dès début 2020 ventilé en plusieurs tranches sur l’ensemble des wilayas du pays pour l’entretien du réseau routier ».
A propos de l’installation des stations de péage sur l’autoroute Est-Ouest, bien que les travaux soient en état d’avancement, l’application du péage ne se fera qu’à partir de 2021, a-t-il indiqué, signalant que le prix n’a pas encore été déterminé.

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