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Les instituteurs menacent de boycotter les compositions

L’école s’enlise...

Une grève illimitée n’est pas exclue. Le nouveau ministre de l’Education est appelé à sortir de son mutisme pour désamorcer cette bombe à retardement.

L'Éducation nationale est à l'aube d'une nouvelle crise. Les enseignants du primaire sont en colère! Ils annoncent le maintien de la grève hebdomadaire, chaque lundi, tout en menaçant de boycotter les compositions du 2e trimestre. «L'enfer que nous avons vécu lundi dernier avec une grave répression policière nous pousse à durcir notre mouvement de protestation», affirme Abdelkader Drissi, membre de la Coordination des enseignants du primaire. «Nous sommes en train d'étudier la possibilité de boycotter les compositions du 2e trimestre», a indiqué cet instituteur. «Il est prévu que nous nous réunissions au début du mois de mars pour décider de la suite à donner à notre mouvement», a-t-il fait savoir tout en assurant que la grève hebdomadaire est maintenue. «C'est notre journée de protestation. Nous allons marcher toutes les semaines. Si on subit le même sort que la semaine dernière, il se pourrait qu'on aille vers une grève illimitée», a-t-il averti avant de raconter ce qui s'était passé avant-hier. «Nous avions décidé de marcher symboliquement jusqu'au Palais du gouvernement pour remettre une lettre au Premier ministre. On a été surpris par une violence policière sans précédent», raconte-t-il. «Femmes et hommes n'ont pas échappé aux coups et insultes des forces de l'ordre», dénonce-t-il. «Il y a aussi eu plusieurs interpellations. Je fais partie des gens qui ont été arrêtés. Ils nous ont relâchés tard dans la nuit», rapporte ce syndicaliste. Abdelkader Drissi révèle qu'un sit-in de 10 minutes sera organisé à travers toutes les écoles primaires du pays. «Une réponse symbolique à la violence que nous avons subie, mais aussi à notre tutelle qui n'a pas réagi à ce grave dérapage», fait-il savoir. Ce membre de la Coordination des enseignants du primaire estime dans ce sens, que les vieilles pratiques de l'ancien système n'ont pas changé. «D'ailleurs, au ministère de l'Éducation rien n'a changé. Le nouveau ministre a gardé l'ancien staff. Les directeurs de l'éducation sont les mêmes, on ne peut donc espérer un quelconque changement», poursuit-il avec une grande colère. Les instituteurs sont une bombe à retardement pour le gouvernement. Il risque sérieusement de perturber l'année scolaire. Car, un autre syndicat a prévu une grève nationale et une marche à la fin du mois en cours. Il s'agit de l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef) qui a appelé à une grande marche pour le 26 février prochain, ainsi qu'une série de protestations pour les prochains jours. Il est donc temps pour Mohamed Ouadjaout, nouveau premier responsable du secteur, de sortir de son mutisme pour désamorcer cette crise. L'heure n'est pas à l'entêtement...
Des écoles proptestent à Béjaïa
Afin de protester contre la répression subie par leurs camarades avant-hier à Alger, lors du rassemblement à la place des Martyrs, pour organiser une marche et appeler à satisfaire leurs revendications socioprofessionnelles, les enseignants du cycle primaire ont organisé spontanément, hier, des arrêts de travail et des rassemblements de protestation à l’intérieur de leurs établissements. Les enseignants frondeurs entendaient dénoncer «cette façon de malmener et d’empêcher de marcher des enseignants qui scandaient ‘‘Silmiya Silmiya’’».

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