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Une agence nationale installée prochainement

L’économie numérique se met en place

Elle aura, entre autres missions, de combler le vide institutionnel et rattraper le retard de l’Algérie en la matière.

Une agence nationale du numérique, composée de représentants des secteurs et acteurs concernés, sera mise en place avant la fin du semestre courant pour le développement de ce domaine et son intégration dans l’économie nationale, a déclaré Fatiha Slimani, représentante du Premier ministère. Cette agence «permettra à l’Algérie de se positionner au niveau international grâce à son potentiel, particulièrement les compétences et les capacités dont jouissent les jeunes Algériens en la matière», a-t-elle estimé. Lors d’une conférence à l’occasion du lancement de la caravane de sensibilisation à l’importance de la numérisation, de l’entrepreneuriat et du e-paiement, Slimani a indiqué que «la nouvelle stratégie du gouvernement encourage les jeunes à entreprendre, notamment dans le numérique, et assure l’accueil, le soutien et l’accompagnement de tous les porteurs d’idées désirant créer leur propre entreprise dans ce domaine».
Cette agence, placée auprès du Premier ministre, est un établissement public à caractère spécifique devant se charger de concevoir et proposer au gouvernement les éléments de la stratégie nationale de développement du numérique. Elle est appelée à concevoir cette stratégie en concertation avec les départements ministériels, les institutions, le secteur économique et la société civile.
Ladite agence se devra aussi de mettre en synergie les différentes institutions et organismes intervenant dans le domaine du numérique, de réaliser des études prospectives sur le développement de cette spécialité et d’assurer une veille technologique pour le compte du Premier ministre. Elle aura aussi pour prérogative de réaliser des prestations de service ou conclure des conventions avec les organismes nationaux afin d’accomplir des études stratégiques et des expertises dans le domaine du numérique. Gérée par un conseil d’administration composé de représentants de plusieurs ministres et dotée d’un conseil scientifique et technique, l’agence sera présidée par un représentant du Premier ministre. Quant au conseil scientifique et technique, composé de 15 membres, dont le président devra être une personnalité scientifique compétente dans le domaine du numérique et des TIC. Présents à cette conférence, plusieurs membres du gouvernement se sont félicités de cette initiative. Ainsi, Yassine Djeridène, Yacine Walid et Nassim Diafat (en charge des Micro entreprises, des Start-up et de l’Economie de la connaissance, ainsi que des Incubateurs), ont estimé que « la création de cette agence dénotait l’intérêt accordé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux jeunes et à leurs aspirations, estimant impératif d’œuvrer à la construction d’une nouvelle économie fondée sur le savoir et le numérique pour faciliter au citoyen les procédures et booster l’économie nationale ». Ils ont indiqué en plus que « la création de cette agence intervient également pour consolider les incitations et les facilitations décidées, notamment dans la loi de finances 2020, en faveur de cette nouvelle catégorie d’entreprises ». Cependant, il y a lieu de signaler que notre pays accuse un immense retard dans ce domaine. Les statistiques mondiales viennent nous montrer une autre facette de l’économie algérienne, celle de la place de notre pays dans le monde. L’Algérie est le 7ème pays en Afrique qui offre le meilleur environnement entrepreneurial, selon le site «global entrepreneurship», elle occupe la 80ème place dans le classement mondial et la 14ème au niveau régional (Moyen-Orient et Afrique du Nord), selon le même site. Un autre classement venant nous démontrer que les efforts doivent être multipliés pour arriver à une économie plus prospère est celui du «Top 10 des pays africains ayant attiré le plus de financements pour les start-up en 2017», dans lequel l’Algérie ne figure pas du tout. Ajouté à cela, le nombre de connexions à Internet, qui se situe autour de la moitié de la population chez nous, alors qu’il est assuré pour la quasi-totalité des populations des autres pays en voie de développement. Pour rappel, la deuxième de la caravane de sensibilisation baptisée «la génération digitale Algérie» verra la participation de 1 500 ambassadeurs du numérique à travers 20 wilayas, selon son responsable, Mourad Mechta.

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