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Oran

L'émotion plus forte que le Covid-19

Une maman, accompagnant ses deux enfants, a jugé utile de distancier ses petits de la foule.

Le coup d'envoi de la rentrée scolaire a été donné, hier, par le wali d'Oran à partir de l'école docteur Benzerdjeb d'El Maqarri, ex-Saint-Eugène, dans une conjoncture marquée par la propagation de la pandémie tant contagieuse, le Covid-19. S'adressant aux responsables de cette école ainsi qu'à ceux du secteur de l'éducation, le wali n'a pas omis de revenir sur les mesures sanitaires pour lesquelles il a plaidé la mise en application rigoureuse, sans faille, car, a-t-il expliqué, le moindre relâchement, risque d'aggraver la situation.
Dans son intervention, laconique, Messaoud Djari est, en fait, revenu sur la mise en oeuvre du protocole sanitaire concocté par le Comité scientifique et adopté par le ministère de l'Education nationale. À l'adresse des élèves, le wali d'Oran a été motivant en les assurant de l'accompagnement de l'Etat en accordant les commodités permettant leur meilleure scolarité tout en insistant auprès des autorités locales et des services municipaux de faire preuve de leur présence permanente en ne laissant rien au hasard ni laisser ces enfants dans le besoin. Pour le wali, l'Etat, de par sa présence, entend faire de cette situation sanitaire une étape à franchir sans perte et fracas, aussi bien sur le plan de la préservation de la santé des enseignants que des élèves.
D'ailleurs, toutes les mesures sont, à ce titre, prises et toutes les conditions ont été réunies, à commencer par la course effrénée lancée dans le cadre de la désinfection des classes et la mise en place d'un important dispositif de sécurité. ce dernier est constitué de 4 000 policiers mobilisés à l'effet d'assurer la sécurité de la rentrée scolaire, en plus de la mobilisation des moyens matériels relevant de la Sûreté nationale.
Le ton est donc donné à la vigilance, ce maillon qui est visiblement le grand absent chez des parents d'élèves.
Ces derniers, en accompagnant leurs enfants pour aller à l'école posent un sérieux problème en se rassemblant devant les portails principaux des établissements scolaires. Ce constat a été de visu perceptible, hier, devant plusieurs écoles.
Des parents, obstruant les accès, obligent, de par leur comportement, à des efforts supplémentaires aux agents de gardiennage plantés comme de cerbères devant les entrées des écoles tout en ne cédant pas au moindre relâchement, sommant les enfants de porter obligatoirement leurs masques de protection. Si ces chérubins facilitent leur tâche en respectant les règles sanitaires, plus d'un parent d'élève a jugé utile de se présenter «démasqué», donnant ainsi le mauvais exemple aux enfants, dont le visage est d'autant plus petit et complètement couvert par cette bavette. Plus d'un, notamment des femmes très méticuleuses, n'ont pas fait de passer inaperçus en le dénonçant, jugeant «irresponsable» que le parent «ne fasse pas preuve de vigilance» dans cette conjoncture exceptionnelle» alors que «la bataille est loin d'être gagnée».
D'autant plus que la «wilaya d'Oran a connu, ces derniers jours, un rebond du virus», a tenu à rappeler une maman ayant accompagné ses deux enfants, celle-ci a jugé utile de prendre ses distances de la foule lors de l'heure de la rentrée.

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