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Deux adolescentes sont mortes en l’espace de 48 heures

L’enfance assassinée

Deux adolescentes ont perdu la vie, à Tebessa et Guelma, en l’espace de 48 heures. Le dernier crime en date remonte à jeudi dernier, à Tébessa. Un homme a « froidement » égorgé sa propre fille, âgée de 17 ans. Le présumé meurtrier, s’est ensuite rendu de son propre gré aux services de sécurité. Les services de la Gendarmerie nationale ont ouvert un enquête sur la base des aveux du présumé meurtrier. Ce dernier aurait reconnu avoir tué l’adolescente, sans toutefois révéler les véritables motivations. L’Algérie est encore sous le choc de l’assassinat de cette adolescente. Ce qui s’est passé à Tébessa est un acte inadmissible et condamnable, car il est de surcroît commis en milieu familial, un espace censé protéger les enfants. Pourtant ce n’est pas la première fois que l’on recense de tels actes. On se rappelle d’autres cas qui ont fait couler beaucoup d’encre. Un deuxième infanticide a eu lieu à Guelma, en seulement l’espace de deux jours. Dans cette affaire, la victime est une fille âgée seulement de 10 ans. Elle a perdu la vie mercredi dernier, lors d’une séance de « roqia », dans son domicile familial. Son corps fragile n’a pas hélas, pu résister à la torture qu’elle avait subie par un « raqi » lors de la séance d’exorcisme. Ce dernier a été arrêté par les services de sécurité de la wilaya de Guelma, suite à un rapport médical de l’hôpital « Abdelhakim Okbi » qui a révélé des traces de torture physique et de brûlures sur le corps de la fillette de 10 ans. C’est ce qui ressort d’un communiqué de la cour de justice de la même ville.
Le procureur de la République près du tribunal de Guelma a en effet aussitôt ordonné l’ouverture d’une enquête approfondie pour « déterminer les circonstances » et «les responsabilités» du drame qui a coûté la vie à la fillette. Selon les informations fournies par la même source, la victime a été admise aux services des urgences de l’hôpital de Guelma, après avoir été soumise à une « roqia » à son domicile, par sa maman qui a fait appel au « raqi » mis en cause dans cette affaire. Il s’agit d’un homme de 28 ans, il a été placé en garde-à-vue en attendant la finalisation de la procédure et la comparution des parties mises en cause dans cette affaire, affirme le même document.

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