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Eniem de Tizi Ouzou

L'enlisement

Les travailleurs avaient, rappelons-le, refusé de rejoindre les ateliers jusqu'au départ du directeur général et l'annulation de la décision du congé technique.

Les travailleurs du complexe industriel de l'Eniem, situé dans la zone industrielle d'Oued Aïssi, à une dizaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, ont organisé, hier, une autre marche pour réclamer la satisfaction des revendications formulées, dès le début de leur mouvement de protestation. Selon leur représentant syndical, les travailleurs maintiennent toujours leur grève jusqu'à la satisfaction des deux revendications, à savoir la démission du président-directeur- général ainsi que l'annulation du congé technique.
Hier donc, une grande marche a été organisée en présence de tous les travailleurs. La procession a démarré d'Oued Aïssi, où se trouvent les ateliers de l'entreprise, pour se terminer devant le siège de la wilaya qui se trouve, lui, au centre-ville de Tizi Ouzou. Une marche de près d'une dizaine de kilomètres, comme la première, organisée juste après la décision de la direction de les mettre au chômage technique durant le mois de décembre. Un congé qui a débuté le 3 décembre pour prendre fin selon la décision de la direction, le 3 janvier. Mais, en fait, la reprise du travail n'a pas eu lieu à la date prévue.
Les travailleurs avaient, rappelons-le, refusé de rejoindre les ateliers jusqu'au départ du directeur général et l'annulation de la décision du congé technique. Un long débrayage a alors été enclenché par les
1 700 travailleurs qui ont refusé d'accepter les décisions de la direction, malgré les assurances du ministère de l'Industrie. L'on se rappelle, en effet, qu'au lendemain du débrayage, une commission s'est déplacée au siège de la wilaya pour discuter avec les parties concernées, afin de trouver des solutions. Pourtant avant que la direction ne décide du congé technique, le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham, a affirmé comprendre le souci des travailleurs et estimé que «durant les 20 dernières années, le climat des affaires était plus favorable aux importateurs qu'aux véritables investisseurs. Ferhat Aït Ali était en visite dans la wilaya de Tizi Ouzou où il s'est enquis des conditions dans lesquelles évoluent les entreprises, dont le complexe électroménager de l'Eniem. Le ministre avait réaffirmé la volonté de l'Etat à aider l'Eniem dans son nouveau plan de relance, au niveau national et à l'international et à piloter ses partenariats, insistant sur la nécessité de se développer en matière d'intégration. Des partenariats basés sur le transfert de la technologie obéissant à la logique du gagnant-gagnant.
Concernant l'Eniem justement, le ministre de l'Industrie a pourtant exprimé la volonté de l'Etat de relancer toutes les industries initiées dans le passé et qui ont été parasitées durant les 20 dernières années par une concurrence déloyale, ajoutant vouloir faire du tissu industriel relevant du secteur public la véritable locomotive de l'intégration.
Enfin, hier, le complexe de l'Eniem était toujours à l'arrêt, alors que les travailleurs maintenaient toujours le mot d'ordre de grève jusqu'à la satisfaction des revendications. 

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