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Stations urbaines dans les communes de Béjaïa

L’équipement qui manque le plus

Exception faite des communes grands centres urbains, de nombreuses autres sont dépourvues de stations urbaines dignes de ce nom.

Les différentes communes de la wilaya de Béjaïa comptent des lignes de transport de voyageurs qui relient les différentes localités aux grands centres urbains. Ces grands centres urbains, à l’image de Sidi Aïch, Amizour, Seddouk, Akbou, Béjaïa et El Kseur, comptent des semblants de stations urbaines où le voyageur peut facilement trouver les moyens de transport vers sa destination située généralement aux alentours de ces villes, à savoir les communes limitrophes. Ces dernières, quasiment toutes, ne possèdent pas d’espaces de stationnement des fourgons ou bus de transport de voyageurs. Dans la plupart des cas, il s’agit d’un espace réservé sur le plus important axe routier du chef-lieu faisant office de station pour ne pas dire arrêt des transporteurs publics de voyageurs.
Si pour les communes rurales, dont la seule destination se résume à un trajet vers la daïra ou le chef-lieu de la wilaya, le problème ne se pose pas avec acuité, il n’en est pas de même pour les communes abritant les sièges de daïra, où les lignes sont multiples. C’est pourquoi il est impératif de les doter d’infrastructures du genre à même de faciliter l’exercice de la mission des exploitants des différentes lignes de transports publics et le déplacement des voyageurs.
C’est dans ce sens que la commune de Chemini a inscrit un projet d’équipement public relatif à la réalisation d’une station urbaine. C’est ce qu’a fait savoir la commune. Inscrite dans son plan d’investissement de l’année en cours et financée sur les fonds de dotation versés à la commune dans le cadre du budget de wilaya, cette infrastructure sera implantée au centre urbain du chef-lieu de la commune. Une assiette de terrain. Sa mise en service est prévue pour la fin du premier trimestre 2020, au plus tard. De quoi se sont réjouis les transporteurs publics assurant les lignes Chemini vers Sidi Aïch et Akfadou. Fini l’encombrement du CW 173, qui faisait jusque-là office d’aire de stationnement pour les véhicules de transport de passagers, avec tout ce que cela génère comme encombrement et risques d’accidents. L’infrastructure en projet ne manquera pas d’apporter de meilleures conditions, en matière de confort et de sécurité, aussi bien pour les exploitants que pour les usagers.
Les communes abritant les sièges de daïra sont appelées à une réflexion dans ce sens. L’exemple de la commune du chef-lieu de la daïra de Chemini est à méditer pour aller enfin dans le sens de la modernisation des infrastructures de transport public des voyageurs.
Les communes se doivent aussi d’engager des réflexions dans ce sens.
Il s’agit de mettre fin aux encombrements et à l’anarchie qui règnent au niveau des aires de stationnement qui sont passées du provisoire au définitif sans aucun aménagement à même de sécuriser aussi bien les transporteurs que les voyageurs. Après tout, c’est aussi ça l’art de gouverner une commune.

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