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Plans communaux de développement

L’Etat prévoit 40 milliards de dinars

Le constat est loin d’être reluisant dans le sens où pour une majorité de communes du pays, la consommation de ses budgets ne dépasse pas les 20%.

La loi de finances 2020 prévoit une enveloppe financière de 40 milliards de dinars pour le développement des collectivités locales dans le cadre des plans communaux de développement, selon le dernier communiqué du ministère de l’Intérieur.
Une mesure prise sur la base d’indicateurs objectifs, tels que l’évaluation des besoins des communes en matière de développement et de projets inscrits dans l’exercice 2019 et en cours de réalisation.Or, toute la problématique réside dans le rythme de consommation de ces budgets qui souvent se retrouvent en hibernation dans les caisses de la commune, au détriment du développement local, des intérêts et des attentes de la population. Une situation qui dure depuis des années et qui prend son origine dans les méandres de la gestion bancale qui a marqué l’administration ces dernières décennies et des guerres intestines qui ont plongé les responsables et les élus dans une course d’intérêts sans fin.
Dans les faits, le constat est loin d’être reluisant dans le sens où pour une majorité des communes du pays, la consommation de ses budgets ne dépasse pas les 20%, et croule sous les effets néfastes de la bureaucratie et des lenteurs administratives qui, souvent, se trouvent à l’origine des blocages des investissements et des projets censés donner un souffle nouveau à la commune. Parmi les explications évoquées par certains élus, vient en tête, l’insuffisance des montants alloués, qui empêche les responsables de lancer des projets de développement ou concrétiser des marchés par crainte de les voir stagner et ne pas aboutir aux résultats escomptés. D’autre part, les élus remettent à l’ordre du jour, le manque de prérogatives, qui pèse sur leur volonté de prendre des initiatives innovantes pour la gestion de la commune, et d’apporter de réelles solutions aux problèmes des citoyens.
A contrario, certaines communes souffrent d’un manque de trésorerie pour mener à bien et maîtriser les projets lancés dans le cadre du développement, tels que ceux relatifs à l’assainissement des routes, la santé, et les infrastructures, et demeurent dans l’attente de rallonge de leurs budgets respectifs. Une opération qui se fait habituellement au prorata de la dépense effectuée durant l’exercice en cours, et qui viennent compléter les besoins en financement, pour permettre à la commune de poursuivre son programme de développement, en harmonie avec les préoccupations de la population. Il convient de préciser cependant, que la solidarité entre les communes, n’apporte pas forcément une solution à cette situation, du fait que les communes qui maintiennent un rythme de développement soutenu et consomment la totalité de leurs budgets, s’efforcent d’atteindre leurs objectifs de développement et ne font pas généralement des excédents de trésorerie, d’où leur incapacité à soutenir financièrement d’autres communes dans le besoin.
Dans ce sens, pour les observateurs, le système de subventions et de budgets alloués par l’Etat, est entièrement à revoir. Du fait, qu’il devait servir à métaphoriser les communes, et les mettre sur les rails d’un développement continu et alimenté par des résultats concrets sur le terrain, en impactant positivement le quotidien des citoyens, ce qui est loin d’être le cas.

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