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Son budget de fonctionnement amputé de 141 milliards de DA

L'Etat se serre la ceinture

Une mesure qui a été dictée par la chute des revenus pétroliers et les désastreuses conséquences économiques provoquées par le Covid-19.

La crise financière sera redoutable. L'Algérie ne disposera que de 44 milliards de dollars de réserves de change d'ici la fin de l'année. Comment ne pas griller ces dernières cartouches pour s'en sortir à moindres frais?
Le gouvernement a tranché. Le budget de l'Etat sera réduit de moitié. à combien est estimée cette diminution?
Le projet de loi de finances 2020 prévoit la baisse des dépenses budgétaires à 7 372,7 milliards de dinars contre 7 823,1 milliards de dinars dans la loi de finances initiale. 59% de cette masse monétaire est dédiée aux salaires a fait savoir le directeur général du budget, Faïd Abdelaziz qui a relevé la difficulté de compresser les dépenses de fonctionnement.
En ôtant le coût des transferts, des subventions et du dispositif pour l'emploi, le reste du budget de fonctionnement s'établit à près de 500 milliards de dinars, a-t-il précisé.
L'opération est en route. «Une première coupe de 141 milliards de dinars a été convenue dans le cadre de la réduction du budget de fonctionnement de l'Etat dans le cadre du projet de loi de finances 2020», a indiqué Faïd Abdelaziz qui a fait remarquer que les départements ministériels n'ont fait l'objet d'aucune pression.
«Les ministères ont fait des propositions pour la réalisation d'économies qui ont été retenues et ce, sans pression afin de leur accorder toujours une marge de manoeuvre au niveau de leurs activités», a-t-il assuré.
Le premier responsable du budget a rappelé que le Plfc2020 intervient dans un contexte particulier, marqué par la baisse des cours du pétrole en plus des conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire liée au Covid-19. «C'est au niveau des dépenses de fonctionnement des services qu'on peut faire le plus d'économies», a-t-il estimé. Une situation qui a été dictée par la chute des revenus pétroliers et les désastreuses conséquences économiques provoquées par le Covid-19.
La casse est inévitable. Les dégâts seront énormes. Et comme l'argent constitue le nerf de la guerre pour y faire face, il faut le trouver pour financer, notamment les décisions prises en faveur des revenus modestes.
Le Snmg sera augmenté. Il passera de 18 000 dinars à 20 000 DA.
Les retraites seront revalorisées et les salaires inférieurs ou égaux à 30 000 dinars seront exonérés de l'IRG (impôt sur le revenu global), cette dernière décision faisait partie des promesses de campagne que le président de la République Abdelmadjid Tebboune a tenu à honorer malgré une situation financière délicate. Comme tous les pays de la planète qui font face à la pandémie du Covid-19, l'Algérie traverse une crise sans précédent.
Pour clore ce tableau déjà bien sombre, les prix du pétrole, dont les exportations, qui constituent l'essentiel des revenus du pays ont carrément sombré, se retrouvent tout juste au-dessus des 34 dollars.
Une conjoncture qui a contraint le gouvernement à changer le fusil d'épaule et à procéder à certains correctifs. Le projet de loi de finances complémentaire a été calculé sur la base d'un baril à 30 dollars au lieu de 50 dollars pour la loi de finances initiale alors que l'Etat sera contraint de réduire son train de vie.
Une mesure saluée par le Washington Times: «Peu de dirigeants, redoutant la pression d'intérêts particuliers, sont prêts à opérer des coupes budgétaires au moment où celles-ci s'avèrent nécessaires», souligne le quotidien américain.

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