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Coopération algéro-chinoise sur le Covid-19

L’expertise de Huyan sur visioconférence

Un échange assez fréquent donc qui permet d’envisager un transfert d’expérience et d’expertise très bénéfique pour l’Algérie.

Sortir de l’épidémie avec un minimum de dégâts est le mot d’ordre qui circule dans les milieux concernés par la lutte contre le coronavirus. En cela l’expertise chinoise, dont l’Algérie bénéficie en priorité est estimée à sa juste valeur. Le ministre de la Santé qui a parlé, ce jeudi, au nom de tout l’Exécutif, témoigne de la justesse de l’aide chinoise. «Je tiens à exprimer la gratitude du gouvernement algérien à la République populaire de Chine pour son aide octroyée à la lutte contre le coronavirus», a indiqué le professeur Benbouzid qui n’omet pas de souligner que cette aide «s’inscrit dans le cadre des relations qu’entretiennent les deux pays avant même l’indépendance de l’Algérie et que la Chine a été le premier Etat à reconnaître». C’est dire que la gratitude partagée a un sens politique et historique certain. Et pour cause, Alger comme Pékin, convoque systématiquement l’Histoire, pour décrire la profondeur des relations algéro-chinoises.
Le ministre qui assistait à une visioconférence, organisée au siège de son département ministériel avec la ville chinoise de Huyan, est la troisième du genre. Un échange assez fréquent donc qui permet d’envisager un transfert d’expérience et d’expertise très bénéfique pour l’Algérie. La présence d’un responsable politique à cette conférence somme toute technique, confirme si besoin, la cohésion au sein de l’Exécutif, en matière de lutte contre l’épidémie. on soulignera, au passage, que le ministre chargé de l’Industrie pharmaceutique et l’ambassadeur de Chine en Algérie ont pris part à la visioconférence, en même temps que des membres du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du coronavirus. «Nous sommes tous attentifs aux recommandations et à l’expertise chinoises pour développer nos moyens et ajuster nos armes face à cette pandémie mondiale. Ceci, grâce également à l’assistance que nous apporte l’Etat», a souligné le ministre de la Santé. Pour le professeur Benbouzid, il est «important pour les experts algériens d’être en contact avec leurs homologues étrangers». Cette proximité entre chercheurs donnera l’occasion à l’Algérie de mieux maîtriser son sujet et partant, «réorganiser sa stratégie au profit des malades, en bénéficiant de l’expérience reconnue de la Chine, d’autant plus qu’il s’agit d’une pandémie mondiale», a encore affirmé le ministre de la Santé. Le point de vue du politique n’a pas tardé, en ce sens que le professeur Benbouzid a relevé que «l’épidémie du coronavirus nous permet de mettre en évidence les insuffisances de notre système de santé». Une reconnaissance de l’existence de failles, mais l’on apprendra
qu’«à ce stade de l’évolution de l’épidémie, l’Algérie a les moyens d’y faire face». Une manière de dire que présentement le Système national de santé tient le coup. Et le ministre d’ajouter : «Je suis heureux de constater que nos experts ont les mêmes vision et objectif que les Chinois.» Cela, en plus du fait que «les divergences sur les conduites et traitements à tenir» existants ailleurs, à l’exemple de l’Europe, apportent quelques réponses aux interrogations et donnent l’«espoir que le pays sorte de cette crise avec le minimum de dégâts».

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