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Les fils de ouyahia, zoukh et melzi devant la justice

L’heure des comptes

Les oligarques et les hauts responsables de l’Etat en quête de plus de pouvoir et de puissance, auraient usé de l’identité de leurs proches.

Après la grande débâcle judiciaire, qui a traîné les plus grands noms de la scène politique devant la justice et en prison, c’est au tour des membres de leurs familles de répondre de leurs actes. Ainsi, le tribunal de Sidi M’hamed à procédé, hier, à l’audition du fils de l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia, du fils de l’ex-wali d’Alger Abdelkader Zoukh, et de l’épouse et quelques membres de la famille de l’ex-directeur de la résidence d’Etat du Sahel ex- «Club des pins». Ce dernier a déjà été poursuivi et mis sous mandat de dépôt, pour «la collecte d’informations, de nature à porter atteinte à l’économie et à la défense nationales, au profit d’une puissance étrangère» et «détention de munitions». Il est à préciser que Ouyahia et Melzi ont comparu le même jour devant le même tribunal ; en plus de 28 personnes entendues dans le cadre d’enquêtes préliminaires. Par ailleurs, auditionné par le juge d’instruction dans le dossier de l’affaire de Kamel Chikhi, dit El-Bouchi, au mois de mai 2018, le fils de l’ex-wali d’Alger, répondra également des accusations de trafic d’influence et d’obtention de contrats illégalement, alors que le fils de l’ex-Premier ministre, a été auditionné dans le cadre du transfert de devises constaté par la direction générale des impôts (DGI) en direction de la société de consulting Otek Fzco de droit émirati basée à Dubai. Au fil des enquêtes qui se déroulent contre la corruption, et qui ont fait couler beaucoup d’encre et suscité d’innombrables réactions au sein de la société, s’est dévoilé un aspect presque commun à toutes les grosses affaires éclatées, en l’occurrence, l’implication des membres de familles des accusés. De ce fait, la plupart des personnalités interpellées, étaient accompagnées de membres de leurs familles. Le phénomène est quasi général. La justice a auditionné, l’ex-Dgsn, Abdelghani Hamel et son fils, les frères Kouninef, les frères Tahkout, les frères Oulmi, Ould Abbès et son fils, pour ne citer que ceux-là, et selon les observateurs, la liste risque d’être longue. Poussant l’outrecuidance à son comble, les oligarques, et les hauts responsables de l’Etat en quête de plus de pouvoir et de puissance, n’ont eu aucun scrupule, à user de l’identité de leurs proches pour élargir leurs champs d’action et assurer un avenir radieux et sans efforts à leurs descendances respectives, et ce, sans aucun état d’âme, à l’égard d’un peuple qui, entre-temps, ne finissait pas de sombrer dans la privation et l’injustice sociale, jusqu’à ce que l’éclatement de la contestation populaire, le 22 février, vienne stopper l’hémorragie, et mettre fin à, au moins, 20 ans de spoliation programmée.
Au-delà, de la gravité des griefs reprochés aux oligarques qui ont, à travers l’union sacrée du pouvoir et de l’argent, mis le pays à genoux.
La corruption en Algérie, est devenue une entreprise familiale. C’est dire à quel point l’impunité, la négation de l’Etat et de la justice, ont eu main basse sur les biens et richesses du pays, durant le règne du clan Bouteflika.
Pour les observateurs, l’étendue des dégât occasionnés par cette mafia, réside justement dans ses ramifications, et ses déploiements. A cet effet, la tâche de la justice s’avère de très longue haleine.

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