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Après quelques jours de confinement

L’inquiétude gagne les familles

Le confinement sera-t-il prolongé et quand est-ce qu’il sera levé ? Où en est-on avec les recherches de médicament ?

Dans un contexte de confinement partiel, de multiples questions taraudent l'esprit de la majorité des Algériens, à savoir: le confinement sera-t-il prolongé et quand est-ce qu'il sera levé? Où en est-on avec les recherches de médicament et de vaccin contre le Covid-19? Dans combien de temps la vie reprendra-t-elle son cours normal? Après un confinement total à Blida où on enregistre 40% des cas, ensuite un confinement partiel à Alger, étendu à neuf autres wilayas, on se dirigera, très certainement et plutôt sera le mieux, vers un confinement national et total, a indiqué le président de l'ordre des médecins, le docteur Bekat Berkani. Cela est d'autant plus vrai que la situation épidémiologique s'étend rapidement vers d'autres wilayas du pays. Désormais 31, sur 48 wilayas sont touchées par le coronavirus. Pour ce dernier, le confinement général sera décrété par les autorités en fonction de l'évolution de la vague de la pandémie, sachant que l'Algérie est entrée en phase 3 de la propagation de l'épidémie du coronavirus
le 22 mars dernier. Les mesures de restriction sont censées retarder autant que possible la propagation du virus, et permettent de gagner du temps pour trouver un traitement. Si certains épidémiologistes disent que le pic des cas confirmés est imprévisible, autrement dit personne ne peut prévoir à quel moment il sera atteint en Algérie, en revanche, certains estiment que cela peut intervenir avant la fin du mois d'avril. Toutefois, le confinement total demande une parfaite organisation de la distribution des vivres et la fourniture d'autres indispensables dans ce genre de situation. Par ailleurs le doute à propos du nombre des cas contaminés demeure un sentiment persistant dans l'opinion publique. Le nombre réel des cas contaminés est plus élevé que celui des cas confirmés et annoncés officiellement, a indiqué mardi dernier le professeur Smail Mesbah sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio nationale. Cela est dû à l'existence de porteurs sains et asymptomatiques et aux faibles capacités de dépistage. A l'heure actuelle, aucun traitement fiable ni vaccin ne sont disponibles. Présentement, la chloroquine est d'ores et déjà administrée à l'hôpital de Blida et celui d'El-Kettar, à Alger. Depuis que le coronavirus a été rendu public par les scientifiques chinois le 10 janvier dernier, un grand déploiement pour contrer une menace virale a été constaté. Pour des enjeux économiques évidents, une course effrénée pour trouver vaccin et traitement contre le coronavirus est engagée tant par des chercheurs académiques que par l'industrie pharmaceutique. En fait, les laboratoires, n'ont pas attendu que l'OMS déclare l'urgence à portée internationale, pour se lancer dans la recherche d'un vaccin car au-delà des préoccupations sanitaires, les enjeux financiers sont énormes. Le premier à trouver un traitement ou un vaccin aura le privilège de déposer un brevet et de contrôler son marché estimé à 1000 milliards de dollars. Actuellement, les cours en Bourse des laboratoires américains ont bondi. Outre la motivation financière, il faut relever que la pandémie n'est pas prescrite à quelques pays pauvres du tiers monde, mais elle touche le vieux continent et les Etats-Unis d'Amérique.

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