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Secteur économique à Béjaïa

L’Ugta tire la sonnette d’alarme

L’après-pandémie risque d’être chaud si on considère le bilan de la situation des entreprises publiques économiques dressé par l’Ugta de Béjaïa.

C'est un appel de détresse et d'urgence qu'a lancé avant-hier le secrétaire général de l'Union de wilaya Ugta, Aziz Hamlaoui, lors d'un point de presse animé au siège de l'Union à Béjaïa. Pratiquement, toutes les filières économiques sont durement impactées par la pandémie de Covid-19. Non-paiement des salaires, licenciement, pas de plan de charge, poursuites judiciaires contre les syndicalistes, les entreprises économiques de la wilaya vivent des moments de récession qui peuvent se solder par des situations dramatiques autant pour les travailleurs que pour l'économie locale. « Nous avons alerté plusieurs fois les pouvoirs publics pour leur signifier la gravité de la situation pour chaque entreprise», a-t-il affirmé.
Convoquée pour clarifier la situation concernant les mouvements de grève en cours depuis plusieurs jours à Béjaïa, touchant principalement le port et une entreprise privée, la conférence de presse a tourné sur toute l'actualité du secteur économique de la wilaya de Béjaïa et les inconséquences qui découlent directement d'une mauvaise interprétation des textes régissant les relations de travail, comme si le cas au port de Béjaïa, dont la paralysie dure maintenant depuis 15 jours. «entêtement du directeur et son comportement versatile» ont fait échec à chaque tentative de dialogue pour désamorcer la situation, révèle le secrétaire général de l'Union de wilaya Ugta, principal soutien des travailleurs du port de Béjaïa, qui ne font que réclamer leurs bénéfices.
Hamlaoui s'interrogera ensuite sur «le fait que toutes les gares maritimes du pays soient réalisées sur la budget de l'Etat sauf celle de Béjaïa, qui a été construite avec l'argent des travailleurs».
Pour le secrétaire général de l'Union de wilaya, il n'y a pas que l'EPB qui souffre.
Les travailleurs d'une entreprise publique d'aluminium n'ont pas perçu leurs salaires depuis quatre mois. Trans-bois, autre unité publique, qui a mis ses travailleurs en congé forcé est déficitaire de plus de
20 milliards.
Le secteur des travaux publics et du bâtiment risque une fermeture à tout moment par manque de plans de charges et les travailleurs ne peuvent plus supporter une situation sans salaires. Il en est de même pour le secteur des textiles. « Nous n'avons pas cessé de faire patienter les travailleurs pour les accompagner dans la situation actuelle mais ils n'en peuvent plus eux aussi», déplore Hamlaoui

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