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6e jour consécutif de baisse des contaminations

La «bonne» nouvelle

Faisant le point sur la situation épidémiologique en Algérie, Mohamed Bekkat Berkani a estimé que l'élimination définitive du Covid-19 est encore loin dans le pays, comme dans le monde entier.

La lueur d'espoir entrevue depuis quelques jours en Algérie s'est confirmée, hier, suite à la baisse constante des cas de contaminations au Covid-19, pour le sixième jour consécutif. Mais, selon le docteur Bekkat Berkani, président du Conseil de l'ordre des médecins et membre influent du Comité de suivi de l'évolution de l'épidémie du coronavirus, «il est encore tôt pour crier victoire, contre le virus», car il souligne que «le virus est toujours là», et qu'il faudrait que «la population continue à prendre ses précautions».
Contacté, hier, par L'expression pour faire le point sur la situation épidémiologique en Algérie, Mohamed Bekkat Berkani a d'emblée estimé que «les derniers bilans attestent globalement que les cas de contamination poursuivent leur baisse,» avant de souligner qu'«il ne faut toutefois perdre de vue le nombre des morts qui, en parallèle, est en hausse».
Non loin de cette optique, notons que l'Algérie, qui s'apprête à entamer le sixième mois de lutte contre le coronavirus, avait dépassé vendredi dernier la barre des 30 000 cas positifs.
Doit-on s'inquiéter?
Pour le docteur Bekkat Berkani, ce chiffre est «encourageant et inquiétant en même temps». «Car, d'une part le langage des chiffres nous montre que les diagnostics sont faits, et donc cela nous donne des raisons d'espérer que ce sont des malades dépistés, mis sous traitement et isolés du reste de la population, et ils sont ainsi écartés de la société et de la chaîne de transmission du virus» considère-t-il.
Les bilans quotidiens affirment d'autre part, que la baisse du nombre de contaminations au Covid-19 se poursuit, mais «elle n'est pas très significative.»
Dans ce sens, l'interlocuteur a déclaré qu'il faudrait constater une tendance baissière et durable». Cela avant d'espérer que «la situation va s'améliorer, en allant vers une tendance baissière de l'épidémie, notamment avec les mesures qui ont été décidées».
Sur le terrain, notons qu'il semblerait que les décisions fermes des walis qui ont été exécutées dans plusieurs régions du pays, ont quelque peu contribué à éviter une dérive épidémique.
La diminution du nombre de l'ensemble des cas touchés par le Covid-19 pourrait ainsi être due au contrôle de la situation grâce aux mesures préventives prises par les autorités locales.
Quoique le docteur Bekkat Berkani ne semble pas être confiant quant à une prochaine sortie de crise. «L'élimination définitive du Covid-19 est encore loin dans le pays, comme dans le monde entier» nous a-t-il déclaré.
D'ailleurs, il y a lieu de noter dans ce sens que l'OMS vient de se montrer «pessimiste» dans son dernier rapport, où elle a prévenu que la pandémie allait probablement être «très ongue». S'agissant de l'Algérie, on ne peut parler du virus sans omettre le relâchement qui a eu lieu durant les deux jours de l'Aïd El Adha, car beaucoup de personnes n'ont pas respecté les mesures d'hygiène et de distanciation. Il y a même eu des visites familiales, comme si... on était au bon vieux temps!
C'est le constat alarmant fait par le docteur Berkani qui a regretté que «certains citoyens pensent qu'ils ne sont pas concernés», encore plus grave «certains ne croient même pas à l'existence du virus», a-t-il déploré.
Poursuivant, il nous déclare qu'«il est encore tôt de parler de chiffres liés à la fête de l'Aïd El Adha, puisque tout reste envisageable, comme cela avait été le cas lors de l'Aïd El Fitr».
Cela avant de souligner qu'«il faudra attendre au minimum une quinzaine de jours, pour être fixé avec exactitude et voir si la population a dans l'ensemble respecté les mesures préventives ‘'obligatoires''».
Dans ce sillage, il est évident de mentionner que les déclarations du docteur Bekkat Berkani nous rappellent la catastrophe qui a eu lieu après l'Aïd El Fitr.
Après, le Ramadhan 2020, la situation était encore maîtrisée et les citoyens étaient rassurés du nombre de cas toujours en baisse. Mais le Covid-19 circulait encore, et le manque de vigilance de la part des citoyens avait «favorisé» la propagation du virus.
Pour Bekkat Berkani s'il y a une chose à retenir, c'est le fait qu'il faudrait que chaque citoyen comprenne qu'il a une part de responsabilité dans l'évolution du virus. «Plus tôt, nous adopterons les gestes barrières, plus tôt nous sortirons de ce confinement.. qui pèse très lourd», a-t-il conclu. 

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