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Cabinets privés et laboratoires d’analyses d’Alger

La continuité du service n’est pas toujours assurée

Ils justifient la suspension de leur activité par le manque de moyens nécessaires de protection.

Dans plusieurs quartiers d'Alger la continuité du service médical n'est pas assurée. Des patients, particulièrement ceux souffrant de maladies chroniques, se plaignent de la fermeture des cabinets de médecins libéraux. De nombreux cabinets privés et laboratoires d'analyses médicales ont décidé de suspendre leurs activités, en raison, ont-ils justifié, du manque de moyens nécessaires de protection. Ils ont rappelé que cette décision prendra effet immédiatement et au cours de toute la durée du confinement. Il est impérieux que les médecins privés continuent à prendre en charge des malades chroniques pour éviter la submersion des services sanitaires publics, dont le personnel est en première ligne et sur le pied de guerre contre la propagation de la pandémie Covid-19. Le chef du ser-vice des maladies infectieuses de l'hôpital de Boufarik, le docteur Mohamed Yousf, a accusé ses détracteurs qui ont tenu un rassemblement de protestation ce jeudi 26 mars pour dénoncer sa gestion de l'épidémie du coronavirus, de vouloir fuir le coronavirus. Dans ce contexte, le wali d'Alger a appelé, récemment, dans un communiqué publié sur la page officielle de la wilaya d'Alger sur Facebook, les médecins privés, les propriétaires des cliniques privées, les laboratoires d'analyses médicales et les cen-tres d'imagerie médicale, exerçant dans la capitale, à poursuivre normalement leurs activités durant la période de confinement partiel auxquels ils sont soumis. Le wali a souligné «la nécessité de conjuguer les efforts à tous les niveaux et de se conformer d'une façon scrupuleuse et rigoureuse à leurs obligations professionnelles et d'éthique afin d'endiguer la propagation et de vaincre cette épidémie». «À l'instar de nombreuses autres wilayas, Alger est soumise à un confinement partiel dans le cadre des mesures de lutte contre le coronavirus, ce qui nécessite la conjugaison de tous les efforts individuels et collectifs à tous les niveaux afin de réduire la propagation de cette épidémie mortelle, et ce, en application des mesures prises par les hautes autorités du pays», est-il indiqué. En rappelant, les mesures prises par les décrets exécutifs n°69-20 et 70-20 des 21 et 24 mars, (...), ainsi que de la circulation des professionnels de la santé et des praticiens privés, il a également appelé les pharmaciens à travers la wilaya d'Alger à laisser leurs officines ouvertes durant la nuit, en fonction du système de permanence habituel. Concernant toutefois l'octroi des autorisations de circuler, le wali d'Alger a, dans un entretien à la radio algérienne, indiqué qu' «il n'est accordé d'autorisation que pour les activités vitales, comme les boulangeries et laiteries et les magasins d'alimentation».

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