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Béjaïa

La dégradation des routes suscite la colère

Les différents travaux de raccordement en gaz de ville de plusieurs régions de Béjaïa ont induit une dégradation du réseau routier qui n’a pas été sans susciter la colère des usagers.

Les transporteurs publics de voyageurs refusent de reprendre le travail après un mouvement de grève qui dure depuis deux jours. Hier, les citoyens de la commune de Barbacha ont bloqué la RN 75 reliant Béjaïa à Sétif. Deux faits qui ont marqué, hier, la tension qui va crescendo dans différentes localités de Béjaïa. Les manifestations se multiplient. Chaque jour arrive avec son lot de lamentations. La dégradation du cadre de vie dérange. Hier, la RN 75, reliant Béjaïa à Sétif, par Kendira, est fermée à la circulation routière tôt le matin à Barbacha-centre. Une action vise à dénoncer le retard accusé dans l’entame des travaux de réparation de la RN75, détériorée des suites des travaux opérés pour le passage des conduites de gaz et d’eau potable. Les usagers de la route, qui se sont longtemps plaints auprès de la direction des travaux publics, pour remédier à cette situation, n’ont rien vu venir. Du coup ils passent à l’acte et quoi de mieux que de fermer un axe routier pour se faire entendre. Les automobilistes se rendant à Sétif par Kendira sont bloqués et n’ont pour choix que d’emprunter le chemin de wilaya 158, en passant par Amizour, Taddert Tamokrant et Aït Sidi-Ali.
A Chemini, ce sont les transporteurs publics de voyageurs qui sont montés au créneau. Las d’attendre une intervention sérieuse sur la voirie, afin de la remettre en l’état, ces opérateurs débrayent d’une manière illimitée pour presser les autorités à agir dans le sens de leurs revendications. «Il est pratiquement impossible d’assurer nos navettes sur cet axe routier, sauf si nous devons le faire uniquement pour les pièces de rechange de nos bus», indiquent-ils la mort dans l’âme. La situation est similaire un peu partout. Le réseau routier du tissu urbain des différentes villes et villages de Béjaïa se trouve dans un état très dégradé et gêne énormément, non seulement la circulation automobile, mais aussi piétonne. Les nids-de-poule poussent comme des champignons et certaines rues ne sont carrossables que pour les poids lourds. Outre les intempéries qui ont aggravé la détérioration, une grande partie du réseau routier du tissu urbain a été malmenée par les entreprises chargées de différents travaux de canalisations abandonnant généralement les tranchées creusées sans une réelle prise en charge qui respecte les normes de fin de chantier. En effet, certaines rues dans les villes et les axes menant vers différentes localités sont difficilement accessibles aux véhicules. L’accès à certaines routes à partir des routes nationales est même risqué pour les véhicules et les piétons. Des crevasses, voire des trous profonds abandonnés depuis des années posent un véritable problème de sécurité routière. Les sporadiques interventions de colmatage pour remplir ces trous de terre ne résistent pas à la pluie qui replonge derechef ces routes dans leur état lamentable. Des opérations de réhabilitation de ces points noirs qui causent d’énormes désagréments aux usagers des rues est plus que nécessaire pour mieux appréhender l’arrivée de la saison hivernale et partant une circulation automobile et piétonne sans problèmes.Les automobilistes qui paient différentes taxes pour l’entretien du réseau routier sont en droit de revendiquer une route carrossable qui ne leur cause pas d’autres frais dus, entre autres, à la détérioration de leur matériel.

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