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Il se faisait passer pour un cadre à la présidence

La Dgsi arrête l'escroc

Il est poursuivi pour immixtion, sans qualité, dans des fonctions publiques civiles ou militaires, usurpation de fonction et escroquerie.

Après des investigations minutieuses et une enquête remarquable, la police judiciaire relevant de la direction générale de la Sécurité intérieure a réussi à démasquer un individu qui a porté atteinte aux institutions de l'Etat.
Dans un communiqué adressé, hier, à notre Rédaction, le ministère de la Défense nationale a donné des détails sur cette affaire dont le mis en cause a fait l'objet de
17 condamnations. Le MDN a souligné que «dans le cadre des efforts consentis visant à lutter contre la corruption et à contrecarrer les pratiques de chantage et d'escroquerie susceptibles de porter atteinte aux institutions de l'Etat, les ser-vices de la police judiciaire relevant de la direction générale de la Sécurité intérieure ont procédé, le 16 septembre dernier, à l'interpellation du dénommé Zohir Ansel dit Karim Sifou».
Ce dernier se présente, ajoute la même source, comme étant un «prétendu président» du pseudo «Conseil des jeunes Algériens».
Le MDN précise dans sa correspondance que «cette interpellation intervient suite à une enquête et une poursuite minutieuse qui a abouti à l'implication du mis en cause dans des affaires d'usurpation de fonction de cadre auprès des ser-vices de la présidence de la République», mais aussi «d'escroquerie de cadres supérieurs, de pratiques de chantage et de corruption, et d'activités subversives sur les réseaux sociaux». Le mis en cause ne s'est pas limité qu'à ces dépassements, mais prétendait également selon toujours le ministère de la Défense nationale, « entretenir des liens de parenté avec de hauts responsables de l'Etat, civils et militaires». Des charges lourdes pèsent sur cet individu, lequel a été présenté le 20 septembre dernier « par-devant le procureur de la République près le tribunal de Rouiba qui demandera l'ouverture d'une instruction».
Celle-ci se soldera par «la mise du prévenu sous mandat de dépôt au niveau de l'Etablissement pénitentiaire d'El Harrach», le mis en cause devra répondre des chefs d'inculpation « immixtion, sans qualité, dans des fonctions publiques civiles ou militaires, usurpation de fonction et escroquerie».
Le MDN a tenu à ajouter dans sa correspondance que l'accusé fait l'objet de 17 condamnations «entre 2002 et 2012 par les tribunaux de Khenchela et Oum El Bouaghi, dans des affaires d'usurpation de fonction et trafic d'influence, faux et usage de faux». Sa condamnation peut lui coûter plusieurs années de prison ferme. 

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