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Lutte contre la surfacturation

La facture des importations réduite de 8 milliards de dinars

La stratégie de lutte contre la surfacturation mise en place rapidement par le chef de l’Etat, commence déjà à porter ses fruits.

La facture des importations a été réduite de 8 milliards de dollars en 2020. C'est ce qu'a révélé, hier, à Alger, le ministre des Finances Aymen Benabderrahmane.
Il intervenait lors de son passage, au forum de la Radio algérienne.
Le grand argentier du pays a expliqué que «cet indicateur avait un lien direct avec le contrôle de la surfacturation». Cette technique, frauduleuse et coûteuse, représentait entre 30 et 35% de la valeur de la facture d'importation des années précédentes, a souligné le ministre citant l'exemple de l'année 2014. «À cette époque, la valeur de la facture d'importation s'élevait à 64 milliards de dollars en raison de la surfacturation», a-t-il déclaré. Aymen Benabderrahmane a affirmé que son département a initié des mesures de contrôle de plusieurs entreprises publiques afin d'examiner comment l'argent public est dépensé.
Le ministre des Finances a ajouté que la facture d'importation, qui oscille actuellement entre 27 et 28 milliards de dollars, reflète les efforts consentis pour réduire le déficit budgétaire et représente la réalité des besoins du marché, loin de tout déséquilibre dans l'offre du marché national.
Aymen Benabderrahmane a également indiqué que «le président de la République a chargé son département ministériel d'imposer un contrôle de plusieurs entreprises qui ont connu des déséquilibres dans leur gestion». «Nous nous efforçons de contrôler la manière dont les fonds publics sont dépensés au niveau de toutes les entreprises étatiques», a indiqué le même responsable, tout cela avant de révéler l'existence d'une équipe d'inspection au niveau de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic).
Selon le ministre, les équipes d'inspection sont sur place pour l'élaboration d'un audit de la gestion matérielle et comptable de l'Oaic, ainsi que sur les contrats signés par le même organisme.
Un scandale provoqué par une opération d'importation de blé avarié de Lituanie, par l'Oaic, a déjà conduit au limogeage de son P-DG. Dans un autre sillage, le grand argentier du pays a admis qu'il y a eu de graves dérapages dans l'octroi des crédits bancaires, avant de révéler que «des équipes d'experts vont se déplacer dans les agences bancaires pour enquêter sur les conditions dans lesquelles ils sont accordés». Le ministre a également annoncé des changements dans le secteur des banques, dont les lenteurs ont été pointées du doigt, avant-hier, par le chef de l'Etat, lors du Conseil des ministres. Benabderrahamane a promis «une implémentation des réformes».
Pour ce faire, le département compte lancer dès aujourd'hui, (mardi) un processus d'évaluation globale au niveau de toutes les banques publiques.
Le ministre des Finances n'a pas raté l'occasion de souligner qu'«il existe des mesures incitatives pour attirer les jeunes qui souhaitent investir», avant de préciser que «toutes les exonérations prévues par la loi de finances 2021 visent à promouvoir le produit national et les exportations».

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