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An I du Hirak: La classe politique discréditée

La gifle du hirak

Les Algériens ne s'intéressent pas à la politique! L'idée a longtemps été rabachée dans les discours des politiques qui animaient la scène pendant des décennies. Le mouvement qui a déferlé et qui continue de déferler sur le pays a mis en évidence non seulement l'apolitisme de la classe politique nationale dans ses différentes tendances politiques et idéologiques, mais aussi son incapacité à formuler un discours logique convaincant et rassembleur à la fois. En ce jour du 22 février 2019, l'acte de divorce entre le peuple et une classe politique qui avait oublié le combat pour la société, a été officialisé.
Les partis dits de la majorité FLN, RND, TAJ, MPA, les Oulama, les zaouïa et d'autres organisations satellites, préoccupés par l'avenir de leurs affaires plutôt que du devenir du pays, ont tenté d'imposer le 5e mandat à la tête du pays. Ils ont tablé sur une mobilisation record des Algériens autour «Bouteflika l'envoyé de Dieu», «l'éternel sauveur», comme ils le présentaient, avant de recevoir la «gifle» qui a transformé leur rêve en cauchemar. Eux qui se réjouissaient d'une base militante «des plus importantes» découvrent en fin de compte que leur poids réel sur l'échiquier politique national est «insignifiant».
La réponse dans la rue est claire et portée dans des slogans des manifestants «les dignes descendants de Amirouche et Ben M'hidi, refusent l'humiliation». La voix du peuple a fait disparaître ces partis de la scène et les a plongés dans une éclipse de longue durée, marquée par des crises internes aiguës et qui ont coûté la tête à de nombreux chefs de partis, figures emblématiques de «l'ère Bouteflika». Leurs tentatives de revenir sur le terrain avec une nouvelle identité, n'ont jamais réussi. Le passé les hantera à jamais.
Les partis de l'opposition pour leur part ont tenté et tentent encore de surfer sur la vague, mais ils ont été confrontés à la réalité du terrain. Ces derniers tentent de justifier leur «inactivisme» par le climat qui a régné pendant des décennies et «les lois liberticides qui ont empêché l'opposition d'émerger». Un argument qui ne tient plus la route, car cette même opposition qui se présente, aujourd'hui, comme une alternative, était dans toutes les institutions de l'ère Bouteflika.

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