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Fin de fonction pour les responsables locaux

La leçon

Abdelmadjid Tebbboune a averti que ce n’était qu’un début ! D’autres têtes vont tomber, les responsables vont payer…

Un JT de 20h particulier auquel ont eu droit les Algériens, mardi soir! Il a commencé par un reportage sur les régions isolées du pays que le gouvernement a nommées zones d'ombre avant de mettre en avant les fausses promesses de certains responsables locaux. Les citoyens de ces régions ont témoigné des conditions terribles dans lesquelles ils vivent, sans que les instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, n'aient été appliquées. Les masques sont ainsi tombés en direct à la télévision nationale. La sentence n'a pas tardé a être prononcée puisqu'ils ont appris en direct qu'ils venaient d'être... limogés. «Le chef de l'Etat a signé des décrets portant fin de fonctions de plusieurs chefs de daïras et suspension pour enquête de nombre de présidents d'Assemblée populaire communale (P/APC) pour non-réalisation de projets tracés en zones d'ombre», annonce la présentatrice du JT avant de donner en direct les noms de ces responsables accusés d'«abus de confiance». Il s'agit de: «Nadia Nabi, chef de daïra d'Ouled Ben Abdelkader (Chlef), Mahmoud Gherib, chef de daïra de Feidh El Botma (Djelfa), Redha Khidher, chef de daïra d'Es-Senia (Oran), Fethi Belmostafa, chef de daïra de Remka (Relizane)».
La décision de suspension concerne les P/APC suivants: le P/APC de Sidi Chahmi (daïra d'Es-Senia, wilaya d'Oran), le P/APC de Souk El Had (daïra de Ramka, wilaya de Relizane), le P/APC de Ouled Ben Abdelkader (wilaya de Chlef) et le P/APC de Oum Laâdham (daïra de Feidh El Botma, wilaya de Djelfa). Les maires suspendus seront soumis à enquêtes pour ces agissements nuisibles portant tort aux citoyens et non-réalisation de projets tracés en faveur de zones d'ombre, a précisé la même source. Dans le même sillage, il a été mis fin aux fonctions des responsables des subdivisions de l'habitat et des travaux publics dans les daïras de Ouled Ben Abdelkader (Chlef), Feidh El Botma (Djelfa) et Ouled Derradj (M'sila). De même qu'il a été mis fin aux fonctions du premier responsable de la subdivision des ressources en eau dans la daïra de Ramka (Relizane), ajoute la même source. Un message fort que le premier magistrat du pays a voulu envoyer aux responsables de ces régions isolées qui profitent de cet éloignement pour dicter leurs lois au détriment des citoyens. «Je vous observe, j'ai des yeux partout», semble leur dire Tebboune qui se voit obligé de s'immiscer lui-même dans les affaires locales pour en finir avec les vieilles pratiques.
D'ailleurs, le président de la République a averti, le lendemain lors de la réunion walis-gouvernement, que ce n'était qu'un début! «Les décisions de mettre fin aux fonctions d'un certain nombre de responsables locaux, représentent le début d'un processus consistant à exiger des comptes à ceux qui ont fait montre de passivité en matière de prise en charge des préoccupations et des problèmes des citoyens dans les zones d'ombre», a mis en garde le président Tebboune. Dans ce sens, il s'est dit «ne pas comprendre qu'en 2020 et malgré le mouvement du Hirak béni et toutes les décisions prises par l'Etat pour soulager le quotidien des citoyens, des images horribles, dont se plaignaient les citoyens ces dernières années, demeurent encore».
À ce propos, le président de la République a estimé que ces comportements constituent «une continuation du discours négatif prôné par la bande». En descendant aussi bas dans la hiérarchie décisionnelle, le président veut rassurer «l'Algérie d'en bas» qu'elle ne sera désormais plus seule, tout en lançant un dernier avertissement à tout responsable qui serait tenté de fuir sa... responsabilité. C'est la leçon du président...

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