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Mohamed Bekkat Berkani au sujet de l’élection

«La majorité des Algériens est d’accord»

Abordant les conditions de déroulement de cette « élection », l’intervenant a évoqué la création de « la haute autorité de préparation et de surveillance des élections ».

Les représentants du panel de dialogue semblent vouloir à tout prix la tenue d’une élection présidentielle. Et ce, dans les plus « brefs délais ». Nous n’avons « plus le temps », n’a cessé de répéter hier, Mohamed Bekkat Berkani, président du conseil consultatif de l’instance de médiation et de dialogue. Dans son intervention sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 3, celui-ci a mis en évidence ce qu’il juge être « nécessaire » pour la « refonte de la République algérienne ».
Qu’en est-il alors de la volonté du peuple ? A cette question, il rétorquera de façon « assurée » que « la majorité des Algériens veut aller vers une élection présidentielle». Ses dires se basent d’après lui, sur la synthèse du rapport finalisé par l’ensemble des représentants du panel, qui après avoir sillonné plusieurs wilayas du pays, a conclu que les citoyens acquiescent cette idée et par conséquent « sont prêts à voter au prochain scrutin ». En parallèle à ces déclarations, le panel s’est rendu à la Présidence pour remettre son rapport final à Abdelkader Bensalah.
Abordant les conditions de déroulement de cette « élection », l’intervenant a évoqué la création de « la haute autorité de préparation et de surveillance des élections », laquelle assure-t-il sera « indépendante » sur les deux volets « législatif et financier ». Bekkat Berkani explique encore que le rôle de cette instance se définira à travers l’organisation de l’élection du début jusqu’à la fin. Cela implique « l’admission des candidats, le contrôle des cartes et des liste d’électeurs… ». Et plus important encore, ajoute-t-il « il est d’abord question de garantir un scrutin totalement transparent et intègre ». Le président du conseil consultatif a assuré que la qualité des personnes que comprendra cette autorité est « un gage qu’il n’y aura aucune intervention de l’administration, ni d’un groupement quel qu’il soit ». Autant de facteurs qui, estime-t-il, feront en sorte de gagner la confiance de « la base électorale ».
Il a insisté que, pour cela, cette instance regroupera des personnes qui n’ont « jamais eu à faire de près ou de loin à l’ancien système ». Mohamed Bekkat a affirmé dans ce sens, que des critères ont été relevés avant de sélectionner des gens aptes à gérer cette haute autorité. A propos du rejet d’une bonne partie de la population, de la proche élection présidentielle, L’invité de l’émission insistera qu’une fois un climat propice à la tenue d’un scrutin dans les normes, sera instauré, les Algériens « iront voter en masse ». Pour sa défense, il se confondra en justifications en soutenant que les membres du panel sont tous issus du Hirak et qu’ils ont tous protesté contre l’ancien système. Interpellé sur les demandes du peuple qui s’articulent particulièrement sur une période transitoire, avant de se précipiter vers une élection présidentielle, Bekkat Berkani a indiqué que rien de bon ne ressortira des institutions
transitoires, « comme ce fut le cas dans les années 90 », rappelle-t-il.

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