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La société d’echinococcose hydatique et celle de chirurgie, sensibilisent…

La maladie hydatique en Algérie

Inexistence de chiffres fiables et sous-estimation de la maladie.

La Société algérienne d’échinoccococe hydatique (Saeh) et la société algérienne de chirurgie (SAC) ont organisé, jeudi dernier, à Alger , une journée de sensibilisation sur la maladie hydatique. Derrière cette annonce de travaux de recherche et de réflexion et surtout de recommandations pour la prise en charge médico - chirurgicale de l’echinococcose hydatique, se dessine un travail laborieux mené par la Saeh et la SAC en vue de sensibiliser devant cette maladie «méconnue» plus de citoyens et partant, nombre de secteurs médicaux pluridisciplinaires spécialisés, liés au traitement de cette maladie.
Ainsi, c’est un programme chargé qui a réuni à Alger, les très nombreux participants du secteur santé à cette rencontre savamment animée par la professeure Karima Achour, présidente de la Saeh et néanmoins cheffe du «service de chirurgie thoracique» de Bab El Oued au niveau de l’hôpital Mohamed-Lamine Debaghine (ex-Maillot). Approchée par L’Expression, la professeure Karima Achour, s’est félicitée de la participation de quelque 200 professeurs et chercheurs dans différentes spécialités à cette journée de sensibilisation auxquels se sont joints quelques médecins généralistes, des résidents et des chefs de laboratoires. La professeure K. Achour a également souligné pour le journal que le traitement anti-parasitaire de cette maladie doit être « impérieusement associé à l’acte chirurgical». Pas moins de sept interventions de haute facture médicinale ont meublé cette journée de sensibilisation. En sus de recommandations médico - chirurgicales qui ont été détaillées par la professeure K. Achour, l’on compte entre autres «le traitement anti-parasitaire» et «les perspectives de recherche dans la MH» proposées respectivement par la professeure Nassima Achour et par la professeure Chafia Touil Boukoffa.
Actuellement, cinq médicaments sont disponibles à la vente en Algérie pour le traitement de cette maladie dont les localités les plus touchées sont les wilayas de Batna et Tiaret, au vu de la prépondérance de l’élevage qui y prévaut, mais aussi qualifiées de zones de développement. L’évolution des indicateurs pour le période 2009-2018 recense pas moins de 286 cas.Les intervenants n’ont pas manqué de mettre le doigt sur les voies qui favorisent la contamination du kyste hydatique du foie (le plus fréquent), du poumon et autres dans les foyers hyper-endémiques du Bassin méditerranéen dont fait partie l’Algérie. «Un suivi ‘’sérélogique’’ rigoureux doit être observé tout comme l’interdiction d’accès des chiens dans les abattoirs, éviter l’abattage ‘’clandestin’’, éliminer les chiens errants et pourvoir l’homme d’une éducation sanitaire appropriée» ont estimé les spécialistes intervenants.
La secrétaire générale de la Saeh a regretté, à l’adresse de L’Expression, qu’il n’y ait point de chiffres fiables et que cette maladie soit sous-estimée. Selon elle, des informations continues doivent être pourvues sous forme de recommandations nationales afin d’adopter une thérapie commune dans tout le pays. Elle a souligné que le kyste hydatique concerne tous les organes humains, mais le plus fréquent étant le foie.

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