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BOUIRA

La prime fait débat

Une instruction limite les bénéficiaires aux personnes touchant moins de 8000 DA.

Le relèvement de la prime d’aide octroyée à l’occasion de la rentrée scolaire qui était de 3000 DA passée à 5000 DA ne fait pas que des heureux. Les mauvaises langues ont vite crié à une manœuvre pour avoir la paix sociale.
Le terrain lui montre tout le contraire. Hier ils étaient nombreux à venir demander des explications et le motif retenu quand leurs demandes ont été rejetées.
Le cas le plus flagrant concerne un gardien du secteur de la jeunesse et des sports. « Devant la faiblesse de mon salaire, je bénéficiais de la prime de 3000 DA et de la gratuité des livres pour les trois enfants scolarisés au primaire et au moyen. Cette année, en me présentant à l’établissement on m’apprend que je suis exclu des listes en raison de mon salaire qui dépasse les 8000 DA par mois », nous confie Hamid.
En sa présence nous sollicitons du chef de daïra qui nous confirme l’existence d’une instruction qui limite les bénéficiaires aux personnes touchant moins de 8000 DA. Au niveau de la direction de l’éducation on rejette la responsabilité de l’élaboration de cette liste à la daïra. « La direction de l’éducation affecte l’argent seulement et selon le nombre retenu pour chaque établissement », nous affirme un fonctionnaire du service des finances de ladite direction.
Le gouvernement qui a porté la prime à 5000 DA objectait d’aider les parents confrontés aux lourdes dépenses de cette rentrée scolaire. Celui qui a fixé la barre aux seuls personnes percevant moins de 8000 DA a simplement contredit cette volonté et suscité la colère des parents. « Quelle est la référence retenue pour dire 8000 DA et non le Snmg ou 20000 ou 30000 DA ? » s’interroge un père. Tout le monde sait que la scolarité d’un enfant en Algérie coûte pas moins de 10000 DA si on additionne les livres, les affaires scolaires, le tablier, les vêtements… les parents que nous avons rencontrés hier interpellent le chef du gouvernement pour revoir cette décision de les exclure de cette goutte d’eau dans un océan. Concluons par cette ridicule décision d’exclure les enseignants retraités du bénéfice des livres gratuits pour leurs enfants. Cette manière de récompenser des parents qui ont sacrifié les meilleurs moments de leur jeunesse à l’enseignement sont désormais les bannis auxquels on refuse un geste de reconnaissance.

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