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L'Etat investira 6 milliards DA dans l'exploration

La ruée vers l'or

Plusieurs opérations pour la découverte de nouvelles mines exploitables, seront lancées durant la période 2021-2024. Une dizaine de matières minérales viennent d'être listées.

L’intérêt pour les richesses minières inexploitées est un dossier qui jouit d’une importance capitale au plus haut sommet de l’Etat. Le président en a fait une priorité, lui consacrant un département ministériel, alors que le secteur dépendait de celui de l’industrie. Tebboune avait, aussi, appelé à «explorer toutes les terres, y compris les terres qui renferment des minéraux rares, aux fins d’amortir le recul des recettes de l’Etat». L’appel présidentiel a fait accélérer le rythme imprimé par l’équipe du ministre des Mines, Mohamed Arkab. Ce responsable a, en exécution de la décision de Tebboune, préparé sa feuille de route dédiée au développement du secteur. Un programme pluriannuel d’exploration minière vient en effet, d’être élaboré pour la période 2021-2024. C’est ce qui ressort d’un communiqué du ministère des Mines. Ledit programme prévoit, selon le document du ministère, le lancement de plusieurs opérations pour la découverte de nouvelles mines exploitables, durant la période précitée. Une dizaine de ressources minérales viennent d’être listées et une somme de 6 milliards de dinars sera allouée pour le financement des opérations d’exploration. Le cap sera mis sur «la recherche des métaux de base le plomb et le zinc (Pb-Zn), du cuivre et métaux associés, du fer, de la baryte, du soufre natif, du charbon, des sels potassiques, de l’or et des métaux associés, des éléments du groupe du platine (PGE) et des terres rares », précise le même document. Pour l’année 2021, le bilan avance que l’Agence nationale des activités minières (Anam) a élaboré un programme comprenant 26 projets pour un montant alloué de 1,8 milliard DA pour la recherche de l’or, des minéraux industriels, du cuivre, du soufre, du cuivre, des pierres semi-précieuses, du manganèse, du fer et du lithium. « Les objectifs arrêtés pour ce segment visent à enrichir et améliorer les données et les informations géologiques de base et réaliser la cartographie géologique complète de l’Algérie servant de base de données aux activités de recherches minières », note le bilan. Les réalisations concernent notamment la cartographie géologique avec la réalisation de 13 cartes géologiques et 30 spatio-cartes.
Ces réalisations englobent aussi un inventaire et la cartographie des aléas géologiques de l’Algérie (Chlef, Oran, Boumerdès) et une synthèse sur l’état des lieux, et de la cartographie du littoral de l’Algérie (Jijel et Tipasa).
Pour ce qui est du domaine géo-information, le bilan fait état de l’enrichissement et de l’actualisation des données de la Banque nationale des données géologiques (Bndg) se fait en continu par l’élaboration des bulletins thématiques, l’enrichissement du fonds documentaire, par l’acquisition d’ouvrages et les échanges documentaires.
Dans le cadre de la mise en œuvre d’une stratégie nationale pour augmenter la production de l’or, le ministère a lancé une opération d’exploitation artisanale de l’or dans les wilayas de Tamanrasset et d’Illizi (Djanet), et ce à travers la valorisation du potentiel minier en or, par des méthodes d’exploitation artisanale à petite échelle. «Ces activités seront exercées par des microentreprises, sur la base d’un cahier des charges», selon le ministère. L’or ramassé sera vendu au comptoir géré par l’Enor, qui procèdera à son traitement et sa récupération. A ce titre, un bilan du ministre des Mines indique le recensement de 178 sites d’exploitation minière artisanale de l’or, dans les wilayas de Tamanrasset, Illizi et Tindouf. Il est également annoncé que «des opérations similaires seront lancées pour l’exploitation artisanale de la baryte où 24 sites de baryte ont été identifiés et délimités sur neuf wilayas». Pour ce qui est d’adjudications, une opération d’adjudication a été lancée au mois de mars 2020 et relancée au mois d’août 2020, par l’Anam pour l’octroi de 21 permis d’exploration pour les calcaires, les granites, les sables, le gypse, les tufs et les argiles à travers le territoire national (Adrar, Biskra, Tébessa, M’sila, Ouargla, Illizi, Boumerdès, El Oued, Khenchela, Souk Ahras, Mila).
Il a été question aussi de la publication d’une revue géo-scientifique qui est un mémoire dédié au séminaire sur les sites géologiques remarquables en Algérie.
Pour les ressources minérales, des synthèses sur les minéralisations en Algérie ont été élaborées pour l’or et les sables industriels, qui on été finalisées, en plus de celles concernant les métaux rares, terres rares, le plomb zinc, les sels et les bentonites. La valorisation des richesses minières du sous-sol, ignorées jusqu’à aujourd’hui, se précise donc, mais la faisabilité des projets à lancer reste à prouver, puisque l’exploration ne signifie pas forcément l’exploitation. En attendant que des réserves minières soient prouvées, on parle de grands gisements probables et possibles. Après les Romains, les Français portèrent eux aussi une attention particulière à l’Algérie pour la convoitise de ses richesses. Le sol de l’Algérie a toujours été considéré comme très riche. Des légendes parlent même de grosses quantités de diamant cachées dans diverses régions du pays, à l’image de Constantine et Béchar. D’autres régions recèlent de l’or. D’ailleurs, les orpailleurs clandestins interceptés par l’armée dans le Sud presque chaque jour que Dieu fait, en sont une preuve vivante de la richesse du sous-sol algérien. La garantie financière et la volonté politique sont là, pour la mise à jour des richesses.

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