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Le président réunit le Haut Conseil de Sécurité

La situation générale du pays sous la loupe

Depuis son retour au pays, le chef de l’Etat multiplie les consultations et les réunions.

Une situation d'urgence. Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, hier, une réunion périodique du Haut Conseil de Sécurité, indique un communiqué de la présidence de la République. Cette réunion a été consacrée à l'évaluation de la situation générale du pays sur les plans sécuritaire, politique et économique, ajoute le même communiqué. Une réunion à laquelle ont pris part, selon la vidéo mise en ligne sur la page officielle Facebook de la Présidence, le Premier ministre Abdelaziz Djerad, le chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, Saïd Chanegriha, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, le ministre de l'Intérieur Kamel Beldjoud ainsi que son collègue de la Justice Belkacem Zeghmati.
«Après avoir écouté les interventions des membres du Haut Conseil de Sécurité sur les questions inscrites à l'ordre du jour, le président de la République a donné ses instructions aux responsables, chacun dans son domaine de compétence», ajoute la même source. Enfin le président Tebboune a salué les efforts consentis pour la préservation de la stabilité générale du pays, notamment ce qui a trait à la lutte contre le nouveau coronavirus (Covid-19) et le lancement réussi de l'opération de vaccination anti-Covid, note le communiqué. Doté d'un budget de 20 milliards de dinars, l'opération de vaccination a été entamée le 30 janvier à partir de la wilaya de Blida. Pour vacciner pas moins de 20 millions de citoyens, l'Algérie va acquérir 40 millions de doses de vaccin contre la Covid-19 tout au long de l'année en cours. Cette réunion du Haut Conseil de Sécurité intervient à la veille de la célébration du 22 Février, anniversaire de l'éclosion du mouvement Hirak qui avait mis fin à la «comédie de préparation d'une élection pour un cinquième mandat, sachant que le président Bouteflika était devenu impotent...» commele soulignait Abdelmadjid Tebboune, dans un entretien au journal français L'Opinion. Une date décrétée, depuis, Journée nationale de la fraternité et de la cohésion peuple-armée pour la démocratie. Une journée à risque au vu de ce qui se trame au niveau régional et notre voisinage. «A la veille du 2e anniversaire du22 février, il faut plus que jamais rester vigilant face aux tentatives de détournement des acquisitions du Hirak par l'infiltration d'éléments ennemis de la démocratie en Algérie», a mis en garde l'ancien diplomate algérien Noureddine Djoudi dans une contribution publiée par le quotidien El-Watan. Aussi, la réunion du Haut Conseil de Sécurité se devait d'étudier les contre-mesures efficaces à mettre en place pour éliminer cette menace. Dans ce cadre, la dernière mise en garde du ministère de la Défense nationale trouve toute sa justification et son sens. Tout en saluant «le discernement des citoyens, conscients des conspirations et des complots qui se trament contre l'Algérie, désormais connus de tous, et dans l'intérêt suprême de la Nation» le ministère de la Défense nationale exhorte les citoyens «à davantage de vigilance quant aux fake-news colportées qui visent désespérément à nuire à la stabilité de la Nation». Cette première réunion du Haut Conseil de Sécurité, depuis le retour, le 12 février, au pays du chef de l'Etat, après un séjour en Allemagne, pour des soins complémentaires, suite à des complications au pied, après sa contamination au coronavirus, intervient quelques jours après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée populaire nationale et un remaniement ministériel. En effet, le président a signé, hier, le décret présidentiel portant dissolution de l'Assemblée populaire nationale. Par ailleurs, la réunion d'hier intervient dans une conjoncture très délicate tant les effets de la pandémie de la Covid-19 sont drastiques sur l'économie nationale et le volet social. Connaissant le poids du développement économique dans la stabilité du pays, il va sans dire que le facteur économique devrait avoir une place de choix dans les politiques stratégiques de l'Etat. D'ailleurs, lors des échanges avec les responsables de partis politiques, Abdelmadjid Tebboune aurait, selon certains médias, confié à ses interlocuteurs: «Ma priorité, c'est l'économie.» La messe est dite!

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