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Abdelaziz rahabi reçu par le président tebboune

La solution consensuelle se construit

C’est dire que l’esquisse d’une issue consensuelle se construit vaille que vaille dans une situation le moins que l’on puisse dire, abracadabrante et peu reluisante.

Un nouvel aggiornamento commence à se cristalliser sur la scène politique nationale. L’initiative du président Tebboune visant à asseoir les bases d’une concertation la plus large possible avec les personnalités nationales et les dynamiques de la société civile et la classe politique est en train d’avoir des effets et des réactions satisfaisantes. Ces réactions émanent des personnalités nationales qui expriment leur satisfaction quant au déroulement de ladite consultation dans la sérénité et l’esprit d’écoute et d’échange fructueux dans la perspective de transcender les clivages et les différences de vues par rapport à la crise politique que traverse le pays depuis des mois.
La dernière rencontre entre le président de la République Abdelmadjid Tebboune avec Abdelaziz Rahabi, un ex-ministre et opposant politique, a permis de bien mettre sur les rails une nouvelle approche susceptible d’endiguer les éléments qui font perpétuer la crise et ses succédanés. Dans ce sens, la rencontre s’est focalisée sur les questions clés qui ont trait au contexte de crise qui impose son « rythme » sur l’échiquier politique. Rahabi avait indiqué lors de sa rencontre avec Abdelmadjid Tebboune que « j’ai transmis au président de la République ma préoccupation sur la perte de confiance entre le peuple et le pouvoir politique de par les expériences du passé, et la nécessité de parvenir à une large entente nationale pour sortir de la situation actuelle, ce qui renforcera le front interne pour faire face aux menaces régionales », c’est une appréciation de la situation qui répond à plusieurs aspects inhérents aux issues et alternatives qui sont offertes par des forces politiques qui croient que la solution est dans la convergence et le consensus national pour juguler la crise politique et déterminer le nouveau cap en mesure de rompre avec l’approche désuète de l’ancien régime et sa politique despotique et désastreuse sur le pays en général. Rahabi trouve dans la solution négociée et soutenue par le climat de confiance entre le gouvernant et le gouverné comme une espèce de clé de voûte dans l’optique d’en finir avec la spirale de la crise.
Il a de l’autre côté souligné la nécessité de favoriser la piste de l’apaisement en précisant que « la libération de tous les détenus d’opinion, lever toute tutelle sur les médias et la cessation de pressions exercées sur les partis qui ne partagent pas les mêmes avis politiques du pouvoir », et d’ajouter qu’il faut « protéger le Hirak national de toutes tentatives de son affaiblissement ou de criminalisation, et le considérer comme une opportunité inouïe pour que l’Algérie accède à l’ère des libertés individuelles et collectives comme dans tous les pays développés », a-t-il martelé.
L’ancien diplomate a précisé en outre qu’il a « « perçu auprès du chef de l’état une bonne volonté », c’est dire que l’esquisse d’une issue consensuelle se construit vaille que vaille dans une situation le moins que l’on puisse dire, abracadabrante et peu reluisante. Les propositions de Abdelaziz Rahabi comme celles de l’ex-chef de gouvernement Ahmed Benbitour, s’inscrivent dans une perspective de construction sans remettre en cause l’édifice institutionnel de par la vulnérabilité qui caractérise la situation politique du pays et ses retombées sur les institutions de l’Etat. Cette démarche est surtout consensuelle et rassembleuse dans le but d’ouvrir une brèche vers l’amorce d’un dialogue inclusif véritable pour aborder les nouvelles exigences qui s’imposent à travers les évolutions en cours que connaît le pays.
Le président Abdelmadjid Tebboune semble aller derechef vers des rencontres multiples avec tous les protagonistes de la classe politique, les dynamiques de la société civile et les personnalités nationales. Dans l’ensemble, la majorité de la classe politique adopte la voie consensuelle et constitutionnelle, hormis certains partis qui se reconnaissent dans le pacte de l’alternative démocratique qui y voient la solution à la crise politique du pays dans la mise en place d’un mécanisme constituant.
En somme, la nouvelle démarche prônée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, sera suivie par des réponses favorables de la part de la classe politique soucieuse de trouver une solution salutaire dans le cadre d’un consensus national négocié sans altérer le processus constitutionnel qui est le garant de la pérennité et la continuité de l’Etat et de ses institutions.

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