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Conférence de Berlin sur la Libye

La Tunisie décline l’invitation «tardive»

La Tunisie a décliné l'invitation adressée par la chancelière allemande Angela Merkel au chef de l'Etat, Kaïs Saïed, pour participer à la conférence de Berlin consacrée à la crise en Libye.
Tout en exprimant «ses remerciements» pour cette invitation reçue vendredi, le ministère des Affaires étrangères estime qu'elle «a été envoyée de manière tardive», regrettant «l'absence de la Tunisie aux préparatifs qui ont débuté en septembre dernier», et ce «malgré son attachement à être en première ligne des pays participant à la résolution de la crise libyenne». La Tunisie a tenu, en outre, à souligner que cette décision «n'entache en rien son engagement et ses efforts pour trouver une solution à la crise libyenne, dans le cadre de la légitimité internationale, sans intervention étrangère, et en se tenant à distance égale des deux protagonistes», rappelant qu'elle «a un intérêt direct dans l'instauration de la paix en Libye».
Dans une lettre adressée à l'ambassade allemande en Libye, le ministère libyen des Affaires étrangères a souligné, pour sa part, que la participation de la Tunisie, en tant que voisin direct, est «importante» pour l'instauration de la paix en Libye.
Dans cette même correspondance, rapportée par les médias libyens, le GNA a également insisté sur la participation du Qatar. Tunis souligne que le 6 janvier dernier, le président de la République, Kaïs Saïed, s'est déjà entretenu avec la chancelière allemande sur la situation en Libye, ce qui rend encore plus surprenant l'«oubli» de Merkel. Des sources diplomatiques occidentales affirment que l'Italie, la France et l'Allemagne ont été «surprises» par le refus de Kaïs Saïed d'assister à la conférence de Berlin, aux côtés des dirigeants présents. Même si l'invitation a été tardive, du fait d'une «mauvaise interprétation de la crise libyenne par la chancelière allemande» qui, selon Paris, pensait qu'une telle invitation implique forcément celle des autres pays voisins(le Tchad et le Niger), ajoutent ces mêmes sources, la Tunisie aura manqué une occasion inespérée de se faire entendre en sa qualité de pays frontalier avec la Libye, directement touché par les répercussions de la crise.
Ce sont la France et l'Italie qui ont, disent-elles, convaincu Merkel de la nécessité d'inviter la Tunisie à cette conférence à laquelle participent les Etats-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne, la France, la Chine, les Emirats arabes unis, la Turquie, le Congo, l'Italie, l'Egypte, l'Algérie, les Nations unies, l'Union européenne, l'Union africaine et la Ligue arabe.

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