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Des Algériens bloqués à l’aéroport d’Istanbul

Le casse-tête des sans-papiers

Le nombre des personnes bloquées augmente quotidiennement, ce qui suscite des doutes et des interrogations.

Le feuilleton des Algériens bloqués à l'aéroport d'Istanbul n'est pas près de connaître son épilogue, au vu de la complexité d'une situation imprévue par les autorités algériennes et celle du pays d'accueil. Sur le sujet, le ministère des Affaires étrangères a souligné, dans un communiqué rendu public, ce jeudi, que «toutes les mesures ont été prises en coordination et en coopération avec les autorités turques pour leur prise en charge». Cela s'est d'ailleurs confirmé sur le terrain à travers une prise en charge correcte dont les voyageurs ont bénéficié dans une infrastructure universitaire turque. Mais cette étape ne résout pas totalement le problème de certains passagers qui se disent Algériens, mais n'ont présenté aucun document attestant de leur nationalité. Cela suffit pour susciter «doutes et des interrogations, d'autant que beaucoup d'entre eux ne sont pas en possession de billets d'avion ni encore moins de documents de voyages officiels», rapporte la même source. Le ministère a en outre précisé que le nombre des personnes bloquées augmente quotidiennement. Ce qui en soi est bizarre.
Sur cette catégorie de personnes, le communiqué du MAE insiste sur la nécessaire confirmation de «l'identité de nombre de personnes parmi les citoyens bloqués». Ces derniers peuvent être véritablement algériens, auquels cas, ils feront partie du voyage-retour. Mais le doute persiste néanmoins, en raison d'un risque d'infiltration d'éléments susceptibles d'attenter à la sécurité du pays.
D'un commun accord avec les autorités turques, il a été décidé de profiter du délai de vérification des identités de certaines personnes pour leur imposer la quarantaine, d'où la prise en charge sur place. Le communiqué du MAE assure, à ce propos, le rapatriement en Algérie interviendra «une fois la période de quarantaine achevée et leur identité confirmée».
Ainsi, tant que les vérifications d'usage n'ont pas été finalisées, le problème des Algériens en terre turque demeurera entier. Cela dit, le ministère assure que ses services centraux «suivent de près, et 24 heures sur 24, la situation des Algériens bloqués dans certains pays, en coordination permanente avec nos représentations diplomatiques et consulaires et les autorités des pays concernés». Le même communiqué note également que la même démarche a été adoptée «pour le rapatriement des citoyens algériens vers le territoire national suite à l'apparition du coronavirus, et ce en application des instructions du président de la République». L'on est invité à apprécier la vigilance dont fait montre le ministère des Affaires étrangères dans le traitement des dossiers des Algériens bloqués à l'étranger.
Le ministère des Affaires étrangères rappelle, enfin, que «le rapatriement de tous les citoyens bloqués à l'étranger, dont le nombre a atteint, jusqu'au 21 mars courant, 1811 personnes, à travers six vols consacrés dans ce sens».

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