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Carnet de campagne : Il Débute sa campagne à alger

Le choix de Bengrina

Il s’est démarqué du reste des candidats. Il a lancé sa campagne à partir d’Alger.

Pour le lancement officiel de la campagne présidentielle, Abdelkader Bengrina a choisi la capitale pour se frotter au corps électoral et se présenter comme le candidat du travail et de la réforme économique.
C’est aux alentours de 12h30 que Bengrina arrive à la Grande Poste (Alger), où quelques dizaines de ses partisans l’attendaient. Le choix de la capitale est très courageux de la part de ce candidat qui, depuis des mois attire l’attention grâce à des déclarations peu communes pour une campagne présidentielle. Cela dit, le choix du lieu de ce postulant à la présidence n’est pas anodin, et semble être très réfléchi puisqu’il est impossible de ne pas faire le parallèle entre ce rendez-vous et l’importance de ce lieu dans le subconscient des Algériens, qui, depuis le 22 février ont élu cet endroit «place des Libertés et du Changement». Pour cette première halte, à la capitale, Bengrina s’adresse à ses supporters. Il dit vouloir transformer la Grande Poste en musée. Très vite, Bengrina remonte dans sa voiture pour se diriger vers sa deuxième escale.
Bien que l’aspirant à la magistrature suprême du pays ait fait exception sur le lieu de lancement de sa campagne, il se montre prudent puisqu’il choisit de se déplacer en voiture dans les rues de la capitale, nonobstant le fait que le candidat se dit être celui du Hirak et du peuple. D’ailleurs, cette campagne présidentielle s’annonce sous haute tension. pour l’ensemble des candidats. C’est à proximité du port d’Alger, à la placette de la stèle commémorative, de l’attentat perpétré le 2 mai 1962 par l’Organisation armée secrète (OAS) française contre le port d’Alger faisant pas moins de 200 martyrs que Bengrina marque son deuxième arrêt. Il affirme avoir fait le choix de ce relais «pour son importance économique et stratégique», et certifie que durant son mandat le port ne sera plus le port «des importations» mais celui «des exportations». «Mon programme économique est conçu pour mettre fin aux factures d’importations et les remplacer par celles des exportations» a-t-il déclaré. Il rappelle que durant les années Bouteflika , plus de 46 milliards de marchandises ont été importés d’autre pays «durant des années, la Issaba a tout fait pour détruire le tissu économique et dilapider notre argent dans les importations ; 46 milliards ont ainsi été dépensés», il assure que lui élu président ce même port servira à «monnayer» des produits issus de la production nationale vers le reste du monde. «Durant les cinq prochaines années je ferai en sorte que de ce port on exporte nos produits, on exportera des produits agricoles, des produits industriels» a-t-il déclaré, avant d’ajouter qu’avec lui l’Algérie «s’élèvera» à des niveaux «concurrentiels» en économie et en croissance et aucun secteur ne sera laissé-pour-compte. Il dit vouloir mettre en avant toutes les formes d’industrie, y compris «l’industrie touristique». Cela dit, la petite tournée d’ouverture de campagne de Bengrina à l’instar des autres candidats, ne fait pas l’unanimité des citoyens opposés au scrutin du 12 décembre, lesquels ont hué cette première sortie.

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