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Intox, manipulation, dangereux raccourcis et dérives dans le reportage de M6

Le cliché de colonisé est révolu

Le documentaire de pacotille a reproduit, comme à l’accoutumée, un « regard » vieux comme le colonialisme barbare où la domination inhumaine et l’injustice dans toutes ses expressions sont honnies et pestiférées par l’humanité entière.

La chaîne française M6 s'est «distinguée» par une «enquête exclusive» consacrée à l'Algérie. Cette chaîne, qui n'a pas fait dans le professionnalisme et la déontologie journalistique, a réédité les mêmes pratiques saugrenues et perfides de ses similaires chaînes dont le cliché et le stéréotype sont le mode opératoire. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ces chaînes agissent toujours selon un agenda machiavélique qui correspond à leurs stratagèmes des plus vils et des plus sordides. Cette fois-ci, les choses ont dépassé les normes d'une investigation journalistique versant dans des approches dignes des contrebandiers de l'histoire et des falsificateurs de la réalité d'une manière éhontée. C'est la lecture «nostalgique» au goût nauséabond d'une France subissant des coups après des coups dans l'arène internationale qui est caractérisée par l'émergence de nouvelles forces dont l'économie et le développement taraudent l'esprit du système impérialiste vieillot et grabataire. Les réseaux sociaux ont été dans leur majorité unanimes à démentir le tableau peint par des mensonges et des vétilles par la chaîne M6 et son colporteur de couleuvres, Bernard De La Villardière. Le documentaire de pacotille a reproduit, comme à l'accoutumée, un «regard» vieux comme le colonialisme barbare où la domination inhumaine et l'injustice dans toutes ses expressions sont honnies et pestiférées par l'humanité entière. Le choix de la date de projection de ce «documentaire» digne de la propagande à la Goebbels, n'est pas fortuit, il a coïncidé avec les enjeux propres au pays qui s'attelle a poser la pierre angulaire d'un édifice institutionnel dans le cadre du renouveau national en consolidant davantage sa souveraineté et son unité nationale. Les chants des sirènes ne sauront perturber le processus de changement en cours, un changement qui se veut algérien et non pas celui relevant d'un diktat. Cette période est révolue, l'Algérien a arraché chèrement sa souveraineté, cette souveraineté relève d'un lourd tribut de sacrifice. Tout compte fait, le documentaire n'a pas eu la réaction escomptée par les officines et les nébuleuses françaises qui espéraient faire «bouger» les lignes et participer à un plan ourdi dans la perspective de voir le pays sombrer dans le chaos.
Tout est dit dans cette fallacieuse enquête, même ceux et celles qui ont été utilisés maladroitement par la boîte qui a produit cette mièvre imposture, ont dénoncé cette entreprise pernicieuse. Le lobby sioniste a fait un mauvais choix en donnant ce travail à un raté comme c'est le cas pour ce fils de colon, à savoir Bernard de la Villardière. Ces mensonges ont frisé l'invraisemblable au point que les figurantes et les figurants qui ont participé à cette «enquête-imposture» ont réagi et dénoncé cette entreprise sournoise et perfide de ce dernier et de ceux qui sont derrière lui. L'une des impostures est celle qui présente la femme algérienne comme un objet inerte dont la volonté de choisir et de décider est dépourvue de sens comme cette phrase pétrie de mensonges et d'ineptie: «Aux yeux de la loi, elles [les femmes] sont mineures à vie. Il leur est interdit de voyager ou de travailler sans l'aval d'un tuteur, leur père, leur frère ou leur mari», (sic).
Mais Bernard De La Villardière a été submergé par des réponses et des réactions de femmes algériennes qui ont su comment remettre les pendules à l'heure. La réponse de Yasmine Bouchene est plus que saillante à l'égard de cet imposteur au service de lobby sioniste et impérialiste aux visées néocolonialistes. Cette dame algérienne a répliqué en soulignant: «J'ai 30 ans, je ne suis pas mariée, je suis entrepreneur, je vis à Alger, mais je voyage seule dans tout le territoire national. Là où j'écris maintenant, je suis a Oran avec mes amies. Quel ramassis M6 «enquête exclusive»», a-t-elle tonné.
Les exemples de cette réponse sont légion dans la Toile, c'est dire que les clichés ne pourront dénaturer la réalité de l'Algérie qui n'est pas l'Eden, mais elle n'est pas aussi le calvaire et le chaos tels qu'ils ont été présentés par cette chaîne perfide et tendancieuse et à la solde de lobby sioniste.

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