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Plus que quelques jours avant la clôture des dépôts de candidatures

Le compte à rebours

Parmi les sept postulants qui pourraient être les candidats de la prochaine présidentielle, cinq sont des chefs de partis politiques, deux sont des indépendants.

Les choses sérieuses commencent. A la veille de l’entame du 9ème mois du Hirak, le starter de la présidentielle a été déclenché. Et c’est Azzedine Mihoubi, le candidat du Rassemblement national démocratique (RND) qui a engagé le processus de l’élection présidentielle du 12 décembre prochain dans sa deuxième phase.
Le candidat à la candidature suprême a déposé, hier, son dossier au siège de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie). L’ex-ministre de la Culture sous Abdelaziz Bouteflika a annoncé avoir réuni toutes les conditions exigées pour valider sa candidature notamment les 50 000 signatures requises. Mais il n’est pas le seul à avoir dépassé cet écueil. Sur les 145 postulants ayant retiré les formulaires de souscription, six autres candidats ont pris rendez-vous auprès de l’Anie et devront se succéder les trois prochains jours devant Mohamed Charfi pour le dépôt des dossiers. Aujourd’hui, c’est Abdelkader Bengrina, le président du mouvement El Bina, qui fera le déplacement au palais des Nations à Club des Pins. Belkacem Sahli, le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR) ainsi que Ali Benflis, le président de Talaïe Hourriyete ont choisi, la journée du samedi 26 octobre, jour de la clôture de dépôt des dossiers de candidature, pour se présenter à l’Anie. Abdelaziz Belaïd, du Front El Moustakbal et l’ex-Premier ministre Abdelmadjid Tebboune ainsi que Soulaymane Bakhlili, l’animateur de l’émission «Khatem Soulaymen», ont également pris rendez-vous pour le dépôt, mais le jour de leur passage n’a pas encore été révélé. A bien voir ces sept postulants qui pourraient être les candidats de la prochaine présidentielle, cinq sont des chefs de partis politiques et ont une machine bien structurée pour mener leur campagne électorale. Deux sont des indépendants et théoriquement devraient avoir plus de difficultés pour réussir la bataille de la présidentielle. Cependant, ce n’est là que de la théorie car la présidentielle pourrait réserver bien des surprises. L’élection de Kaïs Saïed en Tunisie en est la meilleure preuve ! Mais pour le prochain scrutin, il n’y a pas que le souci des moyens humains, financiers et matériels qui va se poser pour les candidats. Ces derniers devront surtout réussir à susciter l’intérêt des citoyens et arriver à remplir les salles des meetings. Les candidats vont-ils provoquer le débat tant souhaité sur leur programme ? Réussiront-ils à créer l’ambiance, généralement fébrile, d’une campagne électorale ? C’est là le vrai challenge qui devra être relevé alors que le mouvement de protestation se poursuit sereinement chaque vendredi. Il faut le dire, la prochaine campagne électorale sera différente de ses précédentes sur tous les plans. Elle se déroulera en plein Hirak, ne connaîtra pas un candidat consensuel porté, comme par le passé, par les associations nationales et les organisations satellites, ni un candidat de l’opposition islamiste et encore moins celui des démocrates. L’autre particularité du prochain rendez-vous électoral est la forte contestation sociale annoncée pour le mois de novembre à l’exemple du débrayage dans l’éducation. C’est dans ces conditions difficiles que les pouvoirs publics devront mener à bien le scrutin du 12 décembre prochain. Et il se tiendra car «toutes les conditions ont été réunies pour sa réussite» comme l’a assuré le chef de l’Etat, il y a deux jours, s’engageant à réussir l’échéance qui permettra d’« édifier une Algérie nouvelle, capable de relever les défis actuels». Abdelkader Bensalah est convaincu de l’adhésion de la majorité du peuple pour la tenue de la présidentielle car, comme il l’a déclaré, dans son dernier message, rien ne saura « tromper la vigilance et la maturité du peuple algérien». Certes, le peuple est mature et il l’a prouvé en menant sa révolution pacifiquement et ce sera à lui, seul, de s’exprimer encore une fois sur sa volonté d’élire un président de la République en choisissant de se rendre aux urnes, le 12 décembre prochain.

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