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Le DG de l'ADE s'exprime sur les coupures d'eau

«Le dessalement est la solution»

Il faut laisser le soin aux enquêtes en cours, de faire toute la lumière sur toutes les failles, aussi bien le dessalement que la disponibilité de la ressource et la gestion.

«Nous avons constaté des arrêts répétitifs lors d'événements nationaux et religieux» au niveau des stations de dessalement d'eau de mer indiuisant énormément de doutes sur le fonctionnement de certaines installations. Des cas de casses, des arrêts répétitifs et des actes de sabotage ont été observés «aussi bien à Alger qu'ailleurs», a déclaré le directeur général de l'Algérienne des eaux (ADE), Smaïn Amirouche, précisant sur les ondes de la Chaîne 3 que l'enquête ne concerne pas uniquement la station de dessalement de Fouka.
S'exprimant sur les mesures à prendre pour trouver les vraies failles qui ont causé ces désagréments aux citoyens, durant la fête de l'Aïd, le DG de l'ADE a évoqué «l'installation d'un comité, par le ministre de l'Energie et celui des Ressources en eau, lequel oeu-vrera à présenter des propositions et des solutions pour les stations de dessalement de l'eau, qui s'articulent notamment sur la réalisation d'autres stations de dessalement d'ici les horizons 2030 et 2040, et ce dans l'objectif de sécuriser les ressources en eau. Il s'agira de revoir le système de financement des stations ». Revenant sur les multiples coupures d'eau enregistrées dans les quatre coins du pays, de la station d'Oran, où la capacité en eau fixée n'a pas été atteinte, Amirouche a préféré jouer la prudence en précisant qu'«il faut laisser le soin aux enquêtes en cours, de faire toute la lumière sur toutes les failles, aussi bien le dessalement que la disponibilité de la ressource et la gestion et éventuellement le dossier des agressions sur les installations», indiquant qu'
«à, la veille de la fête de l'Aïd, la gendarmerie a dû intervenir dans plusieurs wilayas pour constater les dégâts qu'ont subis les installations de production, de transport et de stockage d'eau».
Evoqunt la problématique du taux de perte des ressources en eau, qui se situe à 50% à l'échelle nationale, dont 30% de pertes physiques, et 20% de pertes liées au vol d'eau, le DG de l'ADE a fait savoir que «le programme établi par le secteur à l'horizon 2030, portant sur la rénovation de 2 000 km de réseau par an, vise à réduire cette perte à 18%». Il faut dire que ces pertes sont prises en charge par le Trésor public
En matière de stratégie d'investissement, pour sécuriser la disponibilité en ressources en eau, le DG explique qu' « il s'agit d'un effort d'investissement de l'ordre de 70 milliards de dollars», précisant que pour l'heure, «plus de 75% des Algériens reçoivent de l'eau quotidiennement, sans coupures, alors que 14% la reçoivent un jour sur deux, malheureusement, 11% de la population ne reçoivent de l'eau qu'un jour sur trois, voire plus». Un constat qui nécessite de se pencher sur les moyens d'améliorer cette production, selon Amirouche, qui a rappelé que 30% de l'eau qui arrive chez les citoyens, sont produits par les stations de dessalement. « L'objectif est d'arriver à produire 50% de l'eau potable à partir d'eau dessalée, ce qui nous permettra indirectement de préserver l'eau des barrages pour l'irrigation». Pour conclure, le DG de l'ADE est revenu sur les problèmes de gestion, considérant qu «on ne peut dire que tout est à revoir, mais il y a lieu de revoir certains points comme les financements, maintenir ou non l'approche de dessalement, notamment le fait que le dessalement est la solution pour a mobilisation de l'eau, en Algérie». 

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