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Le Secteur de l’éducation à Béjaïa

Le directeur fait son bilan

La grève d’une partie des directeurs du cycle moyen est jugée « illégale », car organisée par une association, dont le mandat a expiré depuis octobre dernier.

Dans une conférence de presse animée, hier, en son siège, le directeur de l'éducation de la wilaya de Béjaïa, Brahim Bader, a estimé que la situation du secteur est parfaitement maîtrisable et que les légers flottements constatés au début de la rentrée scolaire ont fini par se dissiper. En présence du secrétaire général et de tous les chefs de service, la situation qui prévaut dans le secteur depuis la rentrée scolaire 2020-2021 a été présentée dans le détail. D'emblée, le premier responsable de l'éducation est revenu sur le retard pour la tenue de cette traditionnelle conférence de presse de début d'année, en raison, a-t-il expliqué, «de la situation sanitaire induite par la pandémie de Covid-19». Il précisera, à ce titre, que «la situation qui prévaut dans le secteur de l'éducation est relativement acceptable malgré un flottement au début de l'année, dans certains établissements. Cette année est exceptionnelle, en raison de la situation sanitaire, mais cela aussi nous a imposé une volonté exceptionnelle et des mesures exceptionnelles pour réussir une bonne scolarité à nos enfants».
Ce rendez-vous avec la presse a été l'occasion, pour le direction de l'éducation, et son secrétaire général, Bezza Benmansour d'aborder en détail les efforts de l'Etat pour accompagner les établissements scolaires, afin de faire face à la crise sanitaire qui sévit dans le monde entier. Ils ont ainsi rappelé le plan exceptionnel pour l'organisation de la scolarité, le plan pédagogique annuel pour la construction des apprentissages et le plan annuel d'évaluation pédagogique. Concernant les aides financières reçues par les établissements, le directeur de l'éducation a fait savoir que ces dernières varient entre 30 et
60 millions de centimes par établissement, suivies de l'aide des 5 millions de centimes pour tous les établissements scolaires, en plus de l'autorisation du service hors budget accordé par la tutelle pour les établissements qui disposent de reliquats.
Par ailleurs, sur le volet conflits sociaux Bader a souligné que le secteur de l'éducation connaît comme chaque début d'année scolaire, des difficultés et des conflits que sa direction traite au cas par cas. Quant au mouvement de grève, les syndicats ont privilégié la voie du dialogue et de la négociation, «ce qui nous a évité des conflits», soutient-il. Il déplorera, cependant, la grève initiée par ceux qui sont censés veiller au bon fonctionnement des établissements, entendre par là les directeurs du cycle moyen qui, sous l'égide, d'une association de wilaya, ont déclenché «hâtivement», selon le directeur de l'éducation, une «grève illimitée». Ce mouvement de certains directeurs du moyen affecte actuellement quelques établissements scolaires, indique Bader Brahim, tout en soutenant que «cette grève n'a aucune raison d'être puisque toutes les revendications soulevées par leur association ont été prises en charge tel qu'il a été consigné dans les PV minutes qui ont sanctionné toutes les réunions techniques tenues avec les chefs de services», regrettant que «l'unique point de désaccord enregistré, en relation avec une affectation d'un DEM du CEM Saïd Hilmouche - Darguina vers le CEM des Frères Djoudène - Béjaïa», a donné lieu à cette grève. Il est à signaler que ce n'est pas le principe de l'affectation qui est remis en cause, mais plutôt l'établissement d'accueil qui pose problème, puisqu'on veut placer un des leurs que le barème ne retenait pas dans le mouvement», martèle-t-il avant de conclure estimant que «cette grève est illégale, puisque c'est une association de wilaya dont le mandat, a expiré le 22 octobre dernier qui la gère, contre toutes les lois régissant le monde du travail».
En matière d'infrastructures scolaires inscrites et non lancées, le directeur de l'éducation nous livre un tableau noir sur ce volet en raison du manque du foncier au chef-lieu d'une part et la nécessité de revoir à la hausse les budgets alloués qui sont dépassés par la situation actuelle d'autre part. Le conférencier a indiqué que plus de 280 logements d'astreinte ont été libérés depuis
3 ans et que des efforts se poursuivent dans ce sens pour assainir la situation. En matière d'équipement, la wilaya de Béjaïa a bénéficié de trois groupements scolaires, deux collèges et deux lycées de remplacement. S'agissant du règlement de la situation financière des enseignants vacataires et contractuels, les deux premiers responsables ont affirmé que les services du contrôle financier et du Trésor sont en train de liquider les cas restants des années 2019 et 2020.

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