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Réunion ordinaire du conseil consultatif du MSP

Le discours de la haine a fait perdre du temps au Hirak

Makri a soutenu le fait que les crises identitaires et le discours de la haine peuvent être canalisés par un trait d’union entre tous les Algériens, à savoir l’islam.

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderezzak Makri, a appelé, hier, à « s’éloigner du discours de la haine, et se consacrer à la construction d’un Etat de droit». S’exprimant, lors de la réunion ordinaire du conseil consultatif de son parti, à Alger, Makri plaide «la préservation des revendications du Mouvement populaire et son accompagnement, mais surtout à mettre fin aux discours haineux et régionalistes à l’origine de la polarisation politique, qui exacerbent les divergences et la désunion du peuple».
Il a d’ailleurs profité de cette occasion pour saluer les efforts des Algériens, non seulement afin ne pas tomber dans ces dérives mais aussi pour leur obstination à exiger la rupture avec l’ancien système. Tout en appelant à la poursuite de la mobilisation populaire, Makri affirme : «Le seul moyen de rester fidèle au Hirak, avec toutes ces nouvelles données politiques, c’est la lutte quotidienne et sous tous ses aspects. Le 22 février est semblable au 1er Novembre dans l’histoire de notre pays.»
Cela dit, le leader du MSP déplore les «guerres identitaires» qui noient et étouffent les revendications du peuple, et déclare : «Chaque Algérien est jaloux de son identité, de son histoirme, notre identité est une question instinctive pour chacun de nous. Mais en faire une crise nationale a fait perdre du temps au Hirak. La propagande a été néfaste au Mouvement populaire et a nourri tous les extrémismes : régionalisme idéologique et politique», avant d’ajouter que «juxtaposer la plate-forme de la Soummam et l’appel du 1er Novembre n’ont aucun sens. Ce sont deux événements majeurs de notre histoire.
Ce sont des héritages qu’il nous appartient, à nous, de protéger et de transmettre . Le désaccord des chefs historiques artisans de notre indépendance est, du ressort des études d’historiens et autres experts du domaine, ces deux dates sont les deux faces d’une même pièce. Si on se revendique de l’un, on se revendique de l’autre». S’interrogeant sur l’origine de cette «crise identitaire» Makri affirme qu’«il ne s’agit que de ‘’manipulations’’ orchestrées pour servir des intérêts occultes».
D’autre part, le président du MSP prétend que pour en finir définitivement avec ce genre de «paroxysme», les Algériens devraient revenir à ce qui les unit, à savoir «l’islam», religion de la majorité écrasante des Algériens. «Une seule chose est sûre : nous sommes tous musulmans, la religion nous unit. Il est clair que chaque Algérien doit être fier de son appartenance ethnique, mais cela ne doit nullement supplanter le sentiment d’appartenance nationale, surtout que la religion nous unit.» Il insiste particulièrement sur l’importance de «réfléchir aux solutions consensuelles» dont l’Algérie a besoin, afin de sortir de cette impasse. Makri appelle les pouvoirs en place à s’ouvrir plus au dialogue , et le peuple à s’intéresser plus à la vie politique. « Si le gouvernement a un plan pour rendre aux Algériens ce qui leur a été dérobé, il devrait le rendre public, cela donnera aux Algériens plus confiance en leur gouvernement. Mais ces derniers doivent aussi se rendre compte que leur désintérêt de la vie politique laissent le champ libre à toutes les déviations.»

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