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Après l’entretien Tebboune-Macron à Berlin

Le Drian aujourd’hui à Alger

Cette visite était attendue par nombre d’observateurs de par le contexte libyen qui implique les deux pays, surtout que l’Algérie a repris, depuis l’élection présidentielle, sa place au plan international.

La relation entre l’Algérie et la France repartira-
t-elle sur des chapeaux de roue ? Les malentendus que certains observateurs ont soulevé dans les déclarations des responsables français durant les derniers mois portant sur la crise politique que l’Algérie traverse, se sont-ils évaporés ? Si aucune réponse précise ne peut être donnée à ces questions, il reste du moins certain que les deux pays tiennent à donner un nouvel élan à leur relation. Ce sera le cas avec l’arrivée, aujourd’hui, à Alger, du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, selon l’AFP. Cette visite était attendue par nombre d’observateurs de par le contexte libyen qui implique les deux pays, surtout que l’Algérie a repris sa place au plan international, depuis l’élection présidentielle du 12 décembre dernier. Il suffit de voir le ballet diplomatique à Alger pour s’en convaincre. Après le chef du Gouvernement d’union nationale libyenne, Fayez al Serraj, le Premier ministre italien, Giuseppe Conte et les chefs de la diplomatie turque, égyptienne et italienne, c’est au tour du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères de venir.
La rencontre traitera essentiellement donc sur la crise en Libye, surtout que le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, dimanche, lors du sommet de Berlin, qu’Alger est prête à accueillir un dialogue entre les acteurs du conflit, non sans rejeter la politique du fait accompli en Libye. Le président a également fait savoir que «l’Algérie refuse toute atteinte à son intégrité nationale et à la souveraineté de ses institutions». «Nous sommes appelés à arrêter une feuille de route aux contours clairs (…) afin d’éloigner le spectre de la guerre de toute la région», a-t-il déclaré. La solution à la crise libyenne ne se fera donc pas sans l’Algérie, pays voisin qui partage avec la Libye plus de
900 km de frontière. C’est par conséquent, la raison première de la visite de Le Drian à Alger. Une visite qui intervient au lendemain d’une entrevue entre le président de la République, Abdelmadjid Tebboune et son homologue français, Emmanuel Macron, en marge de la conférence de Berlin. Un tête-à-tête annonciateur d’une nouvelle impulsion au niveau bilatéral ? Très probable. à Berlin, Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron ont eu leur premier face-à-face, mais pas leur premier entretien, puisque le président Macron a déjà appelé le chef de l’Etat pour le féliciter. C’était le 17 décembre dernier, soit une semaine après l’élection de Tebboune à la tête de la présidence de la République. Durant une heure, les deux chefs d’Etat ont échangé sur les dossiers liant les deux pays, particulièrement les questions politiques et économiques. L’appel de Macron à Tebboune est intervenu après la polémique née à la suite de la première réaction du président français à l’annonce de la victoire de Tebboune à la présidentielle.
Le locataire de l’Elysée avait indiqué avoir «pris note» de l’élection de Abdelmadjid Tebboune à la magistrature suprême. Le nouveau président a choisi de ne pas polémiquer en lançant : «Je ne lui répondrai pas. » Cependant, l’échange entre les deux chefs d’Etat est loin de déteindre sur la relation qui lie les deux pays, scellée par une histoire commune. Les liens entre Alger et Paris ont toujours été passionnels, mais leurs rapports finissent toujours par dépasser les humeurs et les conjonctures. Il suffira d’une volonté commune pour qu’ils se remettent de plus belle sur les rails. Et c’est d’ailleurs ce qui semble se produire, puisque après l’entretien téléphonique, l’aparté de Berlin, vient s’ajouter la visite aujourd’hui à Alger du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Ce dernier, une fois la crise libyenne discutée, ne va sûrement pas manquer d’aborder les dossiers qui lient les deux pays, notamment le partenariat économique et industriel, mais aussi le travail qu’effectue le Comité intergouvernemental de haut niveau (Cihn) qui a tenu, rappelons-le, sa quatrième session en décembre 2017. Il pourrait aussi s’agir de la préparation d’une visite d’Emmanuel Macron en Algérie. Ce dernier, faut-il le rappeler, avait annoncé, lors de son dernier déplacement d’une journée à Alger, en mars 2018, revenir dans le cadre d’une visite d’Etat.

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