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Les prix du pétrole ont terminé la semaine sur un recul

Le faux pas du baril

Après plus d’une semaine de remontée, le baril de Brent, référence du pétrole algérien, a titillé la barre des 60 dollars, jeudi, avant d’accuser une nouvelle baisse.

Les cours de l’or noir finissent la semaine qui s’est achevée, vendredi, sur une fausse note. Rien d’alarmant cependant. La moisson aura été plutôt bonne. Les prix du pétrole ont grimpé durant une dizaine de jours. Le baril de Brent, référence du pétrole algérien, a même touché, jeudi en cours d’échanges, la barre symbolique des 60 dollars, un niveau qu’il n’avait plus revu depuis le 29 janvier. Il faut leur reconnaître d’avoir repris des couleurs dans une conjoncture qui ne leur était pas favorable, à cause, notamment du coronavirus qui a provoqué une chute spectaculaire de la demande chinoise qui aurait baissé de quelque 3 millions de barils par jour, ce qui a conduit l’Opep à revoir fortement à la baisse de près de 20% sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole brut cette année, à cause de l’épidémie qui frappe la Chine, seconde économie de la planète et premier pays consommateur d’or noir dans le monde.
à quoi serait donc due cette résurrection ? La Banque centrale chinoise a décidé de baisser d’un dixième de point un de ses taux d’intérêt de référence. Une décision qui «aidera à la marge les entreprises à réparer en partie les dégâts du coronavirus», a estimé le cabinet Capital Economics. « Les investisseurs sont optimistes sur les effets des mesures de la Banque centrale chinoise», a renchéri Naeem Aslam, d’Avatrade. Une initiative qui a été prise sur fond de ralentissement de la propagation de la maladie Covid-19 en Chine. Hormis la province centrale du Hubei, épicentre de l’épidémie, la maladie «touche une très petite proportion de la population» et 80% des patients souffrent d’une forme bénigne de la maladie a rassuré l’Organisation mondiale de la santé malgré un bilan qui fait état de plus de 2000 morts.
Le marché pétrolier s’est beaucoup plus focalisé sur les sanctions prises par les Etats-Unis contre le géant pétrolier russe Rosneft et les troubles qui ont secoué ces derniers jours la Libye. Les cibles désignées de ces sanctions sont Rosneft Trading S.A., une filiale du groupe pétrolier national russe Rosneft, et son président Didier Casimiro, soulignait un communiqué du département américain du Trésor. De quoi est-elle accusée ? «Rosneft Trading S.A. et son président ont négocié la vente et le transport de pétrole brut vénézuélien», a indiqué le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin. «Le marché relègue au second plan les craintes liées au coronavirus et se concentre sur les menaces d’approvisionnement et les risques géopolitiques», a fait constater Phil Flynn.
Dans ce contexte, «les sanctions américaines à l’encontre du plus grand producteur de pétrole russe, Rosneft, pour avoir vendu du pétrole de la compagnie pétrolière d’État vénézuélienne Pdvsa», ont aidé les prix a ajouté l’analyste de Price Futures Group. Sur un autre plan, la crise libyenne qui ne semble pas connaître de répit, continue de peser sur le marché pétrolier.
Ce qui ne sera pas sans conséquence sur la production libyenne et l’offre de l’Opep en général. «On ne voit toujours aucun progrès dans la situation en Libye, où une partie des champs et terminaux pétroliers sont bloqués depuis mi-janvier par des groupes alliés au maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’Est libyen», a fait remarquer Andy Lipow de Lipow Oil Associates.

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