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Pour booster la création des start-up

Le FCE en mode 2.0

Il sera bientôt sur la table des ministères délégués chargés des start-up et des incubateurs.

L’Algérie est en plein boom numérique. Elle se met peu à peu en mode digital, étant donné que derrière les écrans des smartphones, tablettes et PC, des jeunes startupeurs mettent au point plusieurs solutions numériques pour faciliter la vie à leurs e-clients. Mais nombreuses sont les start-up qui se trouvent en difficulté. Quelles sont les principales difficultés à l’essor des start-up dans notre pays ? Quelles solutions d’accompagnement nécessaires pour les startupeurs afin de les aider à s’en sortir ? Quels sont les grands défis qui attendent les deux nouveaux départements chargés de la périlleuse mission de faire du numérique une véritable économie?
Ce sont quelques-unes des questions auxquelles a tenté de répondre Djaoued Allal, chargé du développement du numérique auprès du Forum des chefs d’entreprise (FCE), invité, hier, au forum hebdomadaire du quotidien El Moudjahid. Ce dernier affirme que «le FCE se veut être une force de propositions dans l’objectif d’aider les start-up à décoller», a-t-il dit, avant d’annoncer «la remise prochaine d’un livre blanc élaboré par l’organisation patronale au gouvernement à cet effet.»
Plus explicite, Djaoued Allal, précise que « le livre blanc est en cours de finalisation. Il inclura une série de recommandations plaidant en faveur d’un système d’enseignement et de formation plus performant, en adéquation avec les besoins en emplois de l’économie nationale». De plus, l’interlocuteur, qui est ingénieur d’Etat en informatique, fait appel à sa qualité d’expert, et déclare que «des assises nationales sur le numérique doivent être organisées pour définir une feuille de route concernant le développement du secteur dans l’objectif de promouvoir l’économie numérique nationale». Djaoued Allal a également souligné «l’intérêt de mettre en place un statut particulier pour les entreprises du numérique, notamment au niveau du registre du commerce et de la nomenclature des métiers». En outre, il a estimé «nécessaire d’aider les entreprises algériennes du numérique à trouver des fonds d’amorçage qui puissent prendre en charge le risque financier auquel font face les entreprises activant dans ce domaine, les start-up en particulier.» Dans cette optique, il dira que «la volonté des pouvoirs publics d’encourager les start-up est claire, mais ces jeunes entreprises ont besoin de fonds destinés à leur accompagnement comme «les business Angels», puisque la recherche de fonds est l’un des premiers défis auxquels font face les porteurs de projets.»
«Il faut des organismes financiers qui intègrent le risque de perte et un statut particulier permettant une exonération fiscale», a-t-il noté, se félicitant de l’ambition du président de la République de créer une banque dédiée au financement des start-up. D’autre part, le responsable au sein du FCE s’est dit en faveur d’une révision du système de régulation du secteur du numérique en Algérie afin de permettre son émergence, jugeant que «cette régulation a été souvent un facteur de blocage du numérique par incompréhension» jusqu’à présent.
Sur un autre volet, Djaoued Allal dira que «le numérique demeure un levier de croissance économique et de développement durable pour le pays», ajoutant que «le développement d’une économie d’un pays passe par la numérisation.» «L’autre grand défi à prendre en compte par les pouvoirs publics demeure la faiblesse du débit Internet, qui freine l’innovation», a conclu l’invité. 

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