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En pleine phase de restructuration

Le FLN à la recherche de sa nouvelle voie

Le vieux parti est entre l’enclume des nouveaux concepteurs du pouvoir et le marteau de la vox populi qui exige son renvoi au musée de l’histoire.

Le Front de libération nationale est en train de faire sa mue, une opération de « lifting » qui n’est pas des moindres dans la mesure où ledit parti vient de traverser une zone de turbulence des plus chaotiques dans son histoire politique.
L’option de restructuration qui a été prônée par la nouvelle direction représentée par le nouveau secrétaire général, Mohamed Djemaï, semble faire dans le colmatage des brèches et le recollage des morceaux d’un mur lézardé par l’onde de choc du 22 février qui a emporté les partis de l’alliance présidentielle pêle-mêle.
Le Mouvement populaire et son élan historique a exprimé son « bronca » à l’unisson contre les symboles du régime de Bouteflika qui a perverti pendant 20 ans les mœurs politiques du pays et des institutions de l’Etat. Cette nouvelle donne a remis en cause toutes les strates du systèmes et ses thuriféraires politiques qui incarnaient l’alliance présidentielle et toute la clientèle qui tournait autour.
Le FLN a subi le lot de la déferlante du Mouvement populaire en l’accusant d’être à l’origine de la consécration du système de la prédation qui a saigné à blanc le pays et qui a servi comme piédestal pour des mafieux et des bandits qui se plaisaient à siphonner les deniers publics.
Pour revenir au FLN, ladite structuration se veut comme une espèce de mea-culpa politique et aussi comme opportunité pour se redéployer sur l’échiquier politique. Les deux rencontres qui vont se dérouler par ordre de priorité avec le secrétaire général du FLN, à savoir la réunion des mouhafedhs et des présidents des comités de transition à l’hôtel El Riadh et l’autre qui se déroulera le jeudi au Centre international des conférences qui a trait à la session ordinaire du comité central dans le but de désigner un nouveau bureau politique, sont des actions qui expriment une forme d’urgence pour un parti qui se targuait de dire qu’il était le parti de la majorité dans la perspective de se repositionner à nouveau avec un autre look bon chic bon genre dans le nouveau échiquier qui s’annonce très complexe et délicat au vu des menaces qui guettent les institutions de l’Etat à travers le vide constitutionnel qui se profile à l’horizon.
Les décantations que vit la scène politique nationale et la nouvelle reconfiguration inhérente aux bouleversements dont fait preuve le pays font que le FLN cherche à retrouver une place tant bien que mal sur l’échiquier en prônant comme à l’accoutumée des positions qui s’identifient aux attitudes des tenants du pouvoir réel, à savoir l’institution militaire dans le but d’avoir un rôle qui s’alignera mordicus sur les positions des nouveaux représentants du jeu politique au sein du pouvoir.
Le FLN est entre l’enclume des nouveaux concepteurs du pouvoir en place et le marteau de la vox populi qui exige son renvoi au musée de l’histoire comme étant un patrimoine historique du peuple et témoin du sacrifice suprême des aînés qui ont arraché chèrement l’indépendance et le recouvrement de la souveraineté du pays. Dans les deux postures, le FLN ne peut que servir comme appareil par excellence aux tenants du système en place en appliquant à la lettre et sans ambages la nouvelle feuille de route qui s’esquisse au fur et à mesure.
Dans cette optique, le FLN a bel et bien exprimé sa nouvelle démarche en se positionnant aux côtés de l’institution militaire en signalant dans ce sens que «l’urgence d’élire un président de la République est la solution la mieux adaptée, à même de prémunir le pays contre toute manœuvre visant sa déstabilisation» et d’ajouter dans le même sillage que «l’Algérie n’est pas et ne sera jamais un terrain d’expériences pour tous ceux qui veulent faire perdurer la situation actuelle afin de conduire le pays vers le chaos », a rétorqué le secrétaire général, Mohamed Djemaï.Donc, selon toute vraisemblance, les deux rencontres qui vont être organisées par la nouvelle direction du FLN, auront à restructurer le plus rapidement possible le parti en le dotant de structures en mesure de lui permettre d’entrer en lice avec d’autres forces politiques dans la perspective de défendre le choix d’un dialogue national inclusif qui respecte la démarche constitutionnelle dans le but de consacrer le choix de l’élection présidentielle comme « choix idoine » de sortie de crise.

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