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An I du Hirak: «On ne peut qu’être admiratif…»

Le Hirak à l’Unesco

Salim Dada, secrétaire d'État chargé de la Production culturelle, a salué, dans son allocution prononcée lors du 13e Comité intergouvernemental de la Convention 2005 de l'Unesco, jeudi dernier, la «révolution du Sourire» et ce, dans sa longue communication ayant porté sur les «Bénéfices, accomplissements et défis du processus de suivi participatif des politiques en cours au niveau national. Le cas de l'Algérie». En effet, en tant que chef d'orchestre qu'il est et ancien président du Conseil national des arts, pour dire combien la culture importe à ses yeux, a souligné que «la Convention 2005 affirme que la culture n'est pas une marchandise». Il n'omettra pas de rappeler «les restrictions budgétaires qui ont affecté, tant bien que mal, le secteur de la culture en Algérie depuis 2016, puisque le ministère de la Culture s'est vu astreint à faire appel à d'autres sources de financement, notamment le sponsoring et le mécénat privé, lors des festivals, à impliquer le tissu associatif dans la gestion des infrastructures et des manifestations culturelles, et enfin, à encourager et à libérer les initiatives autonomes de la société civile et des artistes indépendants dans l'organisation, la création, la diffusion et la commercialisation de leurs créations et produits». En saluant la vitalité créative des artistes du Hirak, il dira: «À la veille du premier anniversaire du Hirak du 22 février, dit ‘'la révolution du Sourire'', on ne peut qu'être admiratif face à la diversité des expressions culturelles et artistiques qui accompagnent chaque vendredi les marches et les manifestations, tout à fait pacifiques du peuple, à travers une floraison de chants, musiques, danses, dessins, caricatures, théâtre de rue, slogans rimés et photos insolites, vidéos montées, textes littéraires et d'autres revendications libres, créatives et polymorphes». Salim Dada saluera «les efforts de renouvellement des sources de l'économie nationale et de diversification de ses ressources financières», indiquant que «le nouveau gouvernement s'intéresse à la culture afin de promouvoir la diversité des expressions culturelles, d'améliorer les services de commerce culturel en s'adaptant à l'environnement numérique et en s'efforçant à promouvoir l'entrepreneuriat culturel, à travers la mise à disposition, au profit des artistes et des créateurs, d'espaces dédiés à la friche industrielle et aux espaces libres, tout en valorisant le métier de l'artiste et de tous les acteurs de la culture et en promouvant leur rôle et leurs statuts sociaux». Aussi, il donnera comme preuve de «la bonne volonté politique» du nouveau chef de d'Etat, «la création de deux secrétariats d'État suite à l'élection présidentielle du 12 décembre 2019, l'un consacré à la production culturelle et l'autre à l'industrie cinématographique». Et d'annoncer que «l'Algérie a entamé la rédaction de son premier rapport de la Convention 2005 dont sa soumission est prévue pour le 30 avril 2020». Une restitution publique de ce rapport, une publication quadrilingue (arabe, tamazight, français et anglais,) est prévue pour le Sila 2020.

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