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Les usines automobiles doivent parvenir à un taux d’intégration de 15 %

Le ministère de l’Industrie exige

La ministre a annoncé que l’intérêt sera porté, dès l’année prochaine, sur certaines filières sensibles dont l’agroalimentaire, le textile, la sidérurgie et l’industrie du ciment.

Le gouvernement s’est engagé à sauver les entreprises des patrons mis en prison et partant de là sauver les milliers d’emplois et les projets industriels structurants lancés. Mais cela ne sera pas au détriment des objectifs qu’il s’est fixés pour réussir la réforme de l’économie nationale. Pour preuve, la ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, a averti hier, les usines automobiles qu’elles «doivent parvenir à un taux d’intégration de 15 %». En marge de l’ouverture de l’année scolaire 2019-2020 à Bordj Bou Arréridj, la ministre a précisé que l’augmentation du taux d’intégration par les opérateurs de cette filière qui «sont tous à leur troisième année de production permet l’émergence d’un tissu industriel de PME, de développer cette activité et de s’orienter vers l’exportation» ajoutant que l’intérêt sera porté, dès l’année prochaine, sur certaines filières sensibles dont l’agroalimentaire, le textile, la sidérurgie et l’industrie du ciment «afin de diversifier l’économie nationale hors hydrocarbures». Pour atteindre cet objectif, l’Etat a lancé nombre d’investissements, pour la création, à travers le pays, de bases portuaires répondant aux normes internationales, a encore assuré Mme Tamazirt. La ministre a évoqué en outre une «solution finale» en voie d’être trouvée au problème des carrières dont les exploitants ne respectent pas les conditions de protection de l’environnement et génèrent des nuisances aux populations riveraines qui ont exprimé leur colère à plusieurs reprises à l’exemple de la région de Mansourah. Elle a ajouté, à ce propos, qu’une commission interministérielle (industrie, intérieur, environnement, ressources en eau) a été installée au niveau du gouvernement pour examiner cet «épineux» dossier et une feuille de route a été établie «pour des interventions effectives qui lèvent les entraves et trouvent des solutions finales». Concernant les groupes industriels dont les avoirs ont été gelés et les propriétaires interpellés, Djamila Tamazirt a rappelé que des administrateurs ont été désignés pour assurer la continuité de la production, préserver les postes d’emplois et laisser la justice faire son travail. Au début de sa visite à Bordj Bou Arréridj, la ministre a inauguré une école primaire à Akhrouf, au chef-lieu de wilaya, dénommée chahid Alaoui Ramdhan, avant de présider l’opération de distribution de trousseaux scolaires à des écoliers de familles démunies puis de visiter le lycée Aïssa Hamitouch. 

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