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Partis politiques

Le MSP fustige le pouvoir et l’Anie

Le parti islamiste maintient le cap de son opposition, non seulement au pouvoir en place, mais aussi à l’élection présidentielle.

Selon Abderrezak Makri, président du MSP, « les prérogatives de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) sont limitées. Elle n’est pas en mesure d’assainir le fichier du corps électoral à l’échelle nationale, d’assurer une opération de collecte de signature équitable, ni même de contrôler les centres de vote. Rien ne garantit une élection transparente», insiste le président du MSP.
Dans le même ordre d’idées, Makri a réitéré la position du parti qui refuse de participer à la prochaine élection présidentielle, démentant catégoriquement «les allégations» relatives à une probable «alliance entre le MSP et d’autres partis», à la veille de cette échéance électorale. «Nous ne soutenons aucun candidat, nous étions contre le cinquième mandat de l’ex-président Bouteflika et nous refusons que les anciennes figures du système soient les futurs dirigeants du pays ». Elevant le ton il soulignera : « Le pouvoir use toujours de ses anciennes méthodes de rumeurs et de fausses déclarations pour déstabiliser les partis opposants, dont le MSP. Ce pouvoir, responsable des échecs sur tous les plans, refuse la transition politique ». Pour atteindre celle-ci, il faut passer soit par une entente nationale entre tous les courants politiques, soit par une démocratie réelle et des élections propres, a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, concernant les projets de lois sur les hydrocarbures (PLH) et les finances (PLF), thème de la rencontre organisée par le parti islamiste, celui-ci affiche clairement son rejet. Son patron a fait savoir que le « PLH finira par céder la moitié des richesses souterraines de notre pays, notamment à travers les contrats de partage de production. Il hypothéquera ainsi l’avenir des futures générations ». Et d’ajouter qu’en « l’absence d’un modèle économique et surtout d’une politique énergétique, ce projet de loi consacre la politique rentière des dirigeants actuels ».
Pour ce qui est du PLF, Ahmed Cherifi, membre du MSP, a déclaré qu’il n’obéit à aucun plan économique ni périodique (plan quinquennal) comme cela fut le cas par le passé. Il compense la baisse des recettes de la fiscalité pétrolière par celle ordinaire avec tout ce que cela représente comme difficultés pour nos concitoyens et nos entreprises, comme charges supplémentaires à supporter par le Trésor public. Makri a, de son côté, rappelé que l’Algérie est le dernier pays au monde, y compris les pays occidentaux, à utiliser la finance islamique, qui a, pourtant, donné des résultats positifs en matière de développement économique. Il considère que c’est « un outil dans les mains de la Issaba pour faire passer les mesures assurant ses intérêts ». En somme, « ce n’est pas à un gouvernement illégitime et rejeté par le peuple et la classe politique de traiter des projets de lois aussi stratégiques », a-t-il conclu.

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