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Election présidentielle

Le MSP partant

Le MSP participera bel et bien à la prochaine élection présidentielle. C’est ce qui a été révélé hier en marge de la conférence-débat autour de la situation économique du pays, tenue au siège de ce parti.

En effet, Nacer Hamdadouche, membre du bureau national et député a déclaré que sa formation politique «participera au rendez-vous électoral du 12 décembre prochain et que l’option la plus en vue, du moins pour le moment, est celle de se concerter et de s’unir autour d’un candidat de consensus». Cette union et cette concertation seraient, selon lui, «très larges pour rassembler le plus de courants politiques possible, y compris ceux qui ne partagent pas forcément les mêmes idéaux que nous. Cette option est dictée par la complexité et la difficulté de la crise actuelle qui oblige, non seulement, les acteurs politique mais aussi l’ensemble de la société civile, à dépasser les intérêts partisans et personnels, en vue de mettre d’abord les fondements d’un environnement d’entente nationale, pour pouvoir ensuite soutenir un candidat consensuel». Ce dernier ne « saurait et ne pourrait mettre en oeuvre les solutions idoines pour la sortie de crise et rendre à l’Algérie sa place sans cette entente nationale »
a-t-il précisé.
Le cadre du MSP a mentionné, tout de même, que «si cette formule ne fera pas l’unanimité, le parti serait dans l’obligation de présenter son propre candidat. Nous sommes d’ores et déjà en train d’étudier et de nous préparer à toutes les options possibles. Nous avons déjà lancé, dans ce sens, une consultation au niveau de toutes nos structures régionales et locales autour de la question de la formule de participation aux élections. Nous sommes donc tenus de respecter la démocratie au sein de notre parti. Cette question sera tranchée officiellement le 27 du mois en cours, et ce, lors de la réunion su madjlis echoura » a-t-il ajouté.Hamdadouche a, toutefois, tenu à rappeler que son parti conditionne sa participation au scrutin par deux choses indispensables : «d’abord le départ du gouvernement Bedoui hérité des responsables de la crise actuelle et unanimement rejeté par tous les Algériens, un rejet fortement exprimé et répété chaque vendredi. Deuxièmement, la libération de tous les détenus d’opinion, eu égard aux droits constitutionnels et aux principes démocratiques», a-t-il conclu.
Pour rappel, au moins trois autres partis ont déjà affiché, plus ou moins, leur intention de prendre part, clairement à cette élection, à peine quelques jours après la convocation du corps électoral par le chef de l’Etat. Il s’agit, en effet, du Front El Moustakbal qui a annoncé la candidature de son président, Abdelaziz Belaïd pour la magistrature suprême et du Mouvement El Islah qui a rendu publique sa participation, en ajournant la question de la formule à la très prochaine réunion du madjlis echoura. Ajoutez à ceux-là, le parti d’Ali Benflis, Talaïe El Hourriyet, qui a avancé son quasi-satisfecit quant à la réunion des conditions d’un scrutin crédible, devrait dévoiler, incessamment, aussi sa participation ainsi que la candidature de son président. Enfin, s’il ya une chose à retenir - avec la déclaration émanant du MSP hier - c’est qu’avec l’adoption des lois, l’installation de l’instance d’organisation et surtout l’entrée en lice des formations politiques, la machine du vote a bien démarré et on est même en période de précampagne pour certaines parties.

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