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Les membres de l’instance de dialogue vont sillonner le pays

Le parcours des combattants

Ils projettent des rencontres avec les composantes de la société civile et les acteurs du Hirak populaire.

Les choses sérieuses commencent. Le Panel «historique» dont on ne donnait pas cher de sa peau à sa naissance peut désormais passer à la vitesse supérieure. Après avoir procédé à l’installation de son conseil consultatif, ou «comité de sages», Karim Younès, Ammar Belhimer et leurs «frères de combat», vont passer à l’action. Les membres de l’Instance de dialogue et de médiation entameront des visites dans différentes wilayas du pays en vue d’organiser des rencontres avec les composantes de la société civile et les acteurs du Hirak populaire, a indiqué, hier à Alger, Mme Fatiha Benabou, membre de l’Instance. Quel est le l’objectif assigné à cette démarche ? «Le but est d’écouter les propositions de toutes les composantes de la société civile, sans exception, et des acteurs du Hirak populaire, notamment les jeunes, les membres de l’Instance entameront des visites aux différentes régions du pays en vue d’écouter les propositions concernant le règlement de la crise politique», a déclaré Mme Benabou à la presse en marge d’une rencontre tenue avec les jeunes du Hirak issus de cinq wilayas. Cette initiative a, ce n’est un secret pour personne, en ligne de mire la tenue d’une conférence nationale qui doit déboucher sur l’organisation d’une élection présidentielle. La démission de l’ex- président de la République a en effet mis le pays dans un véritable imbroglio politique qui lui fait vivre une crise sans précédent. Avec un Mouvement populaire sans précédent en première ligne qui veut le départ de tous les symboles du système. C’est dans le but de dénouer cet écheveau que les membres de l’Instance ont décidé d’investir le terrain. Signalons que certaines propositions et tentatives se sont soldées par un échec. La plus notoire, celle sur laquelle reposait le plus d’espoir pour voir une issue à la crise, fût initiée par le Forum du dialogue national. 13 partis politiques et de nombreuses organisations de la société civile se sont retrouvés le 6 juillet à l’école d’hôtellerie de Aïn Benian, sur la côte ouest d’Alger. Leur conférence s’est terminée en queue de poisson. Quelques jours seulement après la tenue du forum du dialogue national, des responsables du parti islamiste FJD, que préside Abdallah Djaballah, ont sévèrement contesté la façon dont a été géré ce rendez-vous par le coordinateur du forum, Abdelaziz Rahabi. «Je ne veux pas que cette question soit l’objet d’une polémique. J’ai écouté des parties qui critiquent ma gestion des travaux en me reprochant le fait de ne pas avoir autorisé la lecture de la plateforme dès l’ouverture de la conférence. Je ne l’ai pas fait pour une simple raison : le document n’était qu’une première mouture qui nécessitait un enrichissement lors de la rencontre. C’est très logique», a répondu l’ex-diplomate à ses détracteurs. Le panel a repris la main depuis au point d’entrevoir la tenue d’une conférence nationale. A quelle date ? La date de la tenue de la conférence nationale «sera fixée au terme des rencontres de l’Instance avec toutes les catégories de la société algérienne, mais aussi les parties politiques» a indiqué Mme Fatiha Benabou. Pour rappel, il a été procédé, le 16 août, à l’installation du conseil consultatif de l’Instance de dialogue et de médiation, composé de sages, d’experts, d’universitaires et d’acteurs du Hirak populaire. Le conseil consultatif constitue «une force de proposition pour l’Instance, par le biais de la concertation et l’échange d’opinions», a affirmé Karim Younès soulignant que le conseil est composé
« d’élites nationales, en l’occurrence des universitaires, des intellectuels, des professionnels, et des acteurs de la société civile, ainsi que d’anciens cadres qui continuent à servir le pays avec abnégation et loyauté ». L’adhésion de ces personnalités à l’Instance nationale de dialogue et de médiation « a été dictée par leur conviction de l’importance de répondre à l’appel du pays pour la recherche d’une voie consensuelle, à même de faire sortir l’Algérie de la crise politique actuelle, et partant garantir une élection transparente et régulière, à la faveur d’un mécanisme indépendant qui se verra confier la mission de préparation, d’organisation et de surveillance de l’élection, et d’annonce des résultats» a-t-il précisé. L’ex-président de l’Assemblée populaire nationale a, en outre, affirmé la détermination de son Instance à élaborer une charte d’honneur, engageant les candidats aux prochaines élections à appliquer les recommandations de la Conférence nationale de dialogue. Dont acte. 

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