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Fodil Boumala jugé, hier, par le tribunal de Dar El Beïda

Le parquet requiert un an de prison

Le procès s’est déroulé en présence d’ex-détenus militants de droits humains.

Après plusieurs reports, c’est finalement hier, que s’est tenu le procès de Fodil Boumala, au tribunal de Dar El Beïda (Alger). Le procureur de la République a requis un an de prison ferme et une amende de 100 000 dinars à son encontre. Fodil Boummala a déclaré, lors de son audition : «Le mot liberté est cité 53 fois dans la Constitution, donnez-moi une seule liberté respectée», avant d’ajouter : «C’est le système qui m’a mis en prison, pas la Constitution.»
À noter que Fodil Boumala a été placé, le 19 septembre 2019, en détention préventive à la prison d’El Harrach (Alger). Les chefs d’inculpation retenus contre lui sont : «Atteinte à l’intégrité du territoire national» et «atteinte à l’unité nationale». Au moment où nous mettons sous presse, le verdict n’était pas encore prononcé.
Un autre procès s’est déroulé le même jour au tribunal de Sidi M’hamed.
20 manifestants, en liberté provisoire depuis le 19 janvier dernier, y ont été jugés. Ils ont été condamnés à des peines allant de trois mois à un an de prison ferme. «Les 20 manifestants ont été arrêtés le vendredi 17 janvier puis relâchés le dimanche 19 janvier, sous le régime de la liberté provisoire avec convocation pour comparution directe», annonce le Comité national pour la libération des détenus Cnld.
ajoutant que «les manifestants sont tous condamnés à la prison ferme après leur comparution directe ce dimanche».
Les peines les plus lourdes ont été prononcées à l’encontre de Mohamed Lamri, condamné à une année de prison ferme assortie d’une amende de 20000DA. Kamel Nemmiche, Mokrane Laouchedi et Reda Boughrissa ont, pour leur part écopé d’une peine de 6 mois de prison ferme et 20000 DA d’amende en première instance. Quant aux 16 autres individus, le tribunal a prononcé une peine de 3 mois de prison ferme et 20000 DA d’amende avec requalification des faits, indique le Cnld. Par ailleurs, le tribunal de Saïda a prononcé, hier, une lourde peine à l’encontre de Houari El Hachemi. Il a écopé d’une peine de deux ans de prison, dont un an ferme, a indiqué le Cnld.
Pour rappel, Houari El Hachemi a été arrêté vendredi 7 février lors d’une marche populaire à Saïda. Il avait asséné un coup de poing à un policier.

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