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Primes pour les travailleurs de la santé et aide aux défavorisés

Le président ouvre une enquête

«Ces enquêtes visent à savoir ‘‘qui a fait quoi ?’’ et ‘‘qui bloque ?’’», a averti le président en annonçant que les coupables vont payer très cher.

«Où sont passées les primes que l'Etat nous a promis?». Une phrase récurrente chez les travailleurs de la santé que le président de la République a répété, hier, devant les membres de son gouvernement et les walis. Le chef de l'Etat leur a posé la même question, pour leur signifier qu'il a été mis au courant de ces blocages. «Des décisions incitatives visant à encourager les travailleurs du secteur de la santé mobilisés contre le coronavirus ont été prises lors du Conseil des ministres», a-t-il rappelé lors de la réunion walis-gouvernement. «Ils ont, le droit de se poser cette question car l'Etat s'est engagé à leur verser ces primes symboliques pour les remercier de leurs sacrifices», a-t-il soutenu avant de changer de ton. Il peste contre ces blocages qu'il qualifie d'incompréhensibles. Le chef de l'Etat s'est interrogé, dans ce sens, sur les motifs du retard (trois mois) accusé dans «l'application de ces décisions concernant l'attribution des primes incitatives destinées exclusivement aux personnels de la santé», relevant le rôle des walis et des responsables, dans pareille situation. Il a annoncé, dans ce sens, qu'il avait ordonné l'ouverture d'une enquête afin de déterminer les responsabilités. «J'ai ordonné l'ouverture d'enquêtes pour déterminer les causes et les responsables de ces blocages. Ces derniers vont rendre des comptes», a -t-il averti. De même pour les aides débloquées en faveur des personnes défavorisées, dont beaucoup ne les ont pas encore touchées», a-t-il rappelé, soutenant qu'au niveau central, l'argent a été débloqué. «La procédure prend du temps au niveau du ministère des Finances, mais j'ai donné des instructions pour que cela se fasse rapidement. On m'a assuré que l'argent a été débloqué. Où se situe donc la faille?», soutient le président Tebboune. Le président de la République a, à cette occasion, mis en garde contre des «forces d'inertie» qui oeuvrent contre la stabilité du pays, «avec la complicité de parties au sein de l'administration, qui escomptent une situation de chaos», annonçant des enquêtes, en cours, dans ce sens. «Ces enquêtes visent à savoir «qui a fait quoi?» et «qui bloque?», a-t-il ajouté. Il a affirmé que l'objectif de ces actes est de «bloquer» le processus de développement entamé par le pays, tout en ordonnant l'application «immédiate» de ces décisions. Le chef de l'Etat a indiqué que ceux qui appréhendent la mise en oeuvre des décisions du gouvernement, par crainte de poursuites judiciaires, doivent se rendre à l'évidence qu'«ils ne seront pas comptables de leurs actes tant qu'ils seront regardants de la réglementation». Néanmoins, Tebboune a tenu à mettre en avant le fait que les «résidus de la Issaba» (bande mafieuse) en prison essaient de saborder ses réformes. Il rappelle dans ce cens, la série d'incidents qui avait émaillé le pays à la veille de l'Aïd El Adha, tout en affirmant qu'il avait les preuves du complot. «Je ne peux donner plus de détails pour ne pas perturber les enquêtes en cours mais l'opinion publique aura tous les détails en tant opportun», a-t-il assuré. Pour lui, ces blocages vont dans la même lignée que les incidents du mois de juillet. Il révèle même l'existence de complicité au niveau de l'administration. «L'opération d'assainissement est en cours. Je leur dis qu'ils ne pourront rien faire car le peuple est sorti dans la rue pour dire son mot...», a conclu le président avec des menaces à peine voilées contre ces «saboteurs»...

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