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Le docteur Bekkat Berkani à L’Expression

«Le protocole sanitaire pour les écoles est prêt»

L'Expression: Le nombre de nouveaux cas contaminés est en baisse, depuis le 29 juillet dernier. Il est passé plus d'un mois et demi et les chiffres sont toujours en baisse. Quelle lecture peut-on faire de ces statistiques?

Docteur Bekkat Berkani:
Les derniers bilans sont encourageants. Ils attestent globalement que les cas de contamination poursuivent leur baisse, depuis le 29 juillet dernier. C'est une belle stabilité qui va bientôt clôturer son deuxième mois. Elle est le fruit de la maîtrise de l'épidémie. La diminution du nombre de l'ensemble des cas touchés par le Covid-19 est due au contrôle de la situation, grâce aux mesures préventives prises par les autorités locales. Elle est due surtout à la prise de conscience de la part de la population. Plus d'un mois est passé depuis la réouverture des plages, des mosquées, des restaurants et des centres de loisirs (le 15 du mois dernier). Cela nous permet d'être fixé sur le niveau de conscience des citoyens quant au respect des gestes barrières, et déduire donc que les Algériens ont relevé le défi.

Se dirige-t-on vers des mesures plus flexibles en termes de déconfinement, si la baisse des cas se poursuit?
L'anticipation et la prévention sont notre monnaie. Les membres du Comité scientifique mènent, depuis le début de l'épidémie un travail à la fois titanesque et minutieux, pour être prêts à la veille de chaque rendez-vous qui menace la santé publique.
Nous avons d'ores et déjà validé une trentaine de protocoles sanitaires, qui concernent plusieurs secteurs, pour protéger la population et éviter l'apparition de nouveaux foyers.
Dans ce sens, je souligne que le plan de déconfinement des écoles est prêt, en prévision de la prochaine rentrée scolaire. La stratégie se mettra en place en fonction de l'appréciation de la contamination de la population générale. Nous n'avons pas défini un seuil maximal de cas de contaminations, mais les mesures vont être prises au moment opportun. En parlant de la scolarité des élèves, j'en profite pour noter que les épreuves du BEM et du bac de cette année ont été marquées par de bonnes mesures organisationnelles, accompagnées d'un strict respect, tant par les candidats que par les staffs éducatifs, du protocole sanitaire préventif imposé pour éviter la propagation du virus. Ce défi, je pense a été relevé. Il y en a d'autres, comme celui dicté par la reprise universitaire. Je souligne également que le protocole sanitaire pour le 1er novembre prochain, date de la tenue du référendem sur l'adoption du projet de la Constitution, est bien ficelé.

Quelles mesures envisagez-vous de mettre en place lors du redémarrage du transport aérien?
Je pense à mon avis que celui-ci devra se faire de façon progressive, et il est préférable de fixer des priorités.
À mon avis aussi il faut que l'Algérie définisse sa liste des pays les plus touchés, pour l'interdiction d'accès pur et simple des voyageurs qui y viennent afin d'éviter de réimporter de nouveaux cas.
Entre-temps, le plus important c'est le respect des mesures préventives qui sont codifiées et mises en place.
Je tiens à mettre en garde la population contre le relâchement, notamment face à la stabilité de la situation épidémique en Algérie, car «nous avons gagné la bataille, mais pas la guerre».

Pouvez-vous être plus explicite, docteur?

Il faut que la population reste sur ses gardes. Les citoyens doivent rester prudents, et continuer à coexister avec le virus, à travers les gestes barrières, puisque ce n'est pas demain la veille de l'arrivée du vaccin.

En parlant de vaccin anti-Covid-19 docteur, la probabilité de le voir disponible d'ici le premier trimestre 2021 augmente fortement. L'Algérie sera-t-elle parmi les premiers acquéreurs du vaccin?
Il n' y a aucun doute sur cette question. L'Algérie aura le vaccin en priorité. puisque notre pays est placé de façon stratégique pour son acquisition. Nous avons des relations maximales avec les pays qui sont dans la course mondiale au vaccin contre le virus. Dans ce sens je vous informe que l'Algérie a, par le biais du ministre de la Santé, réitéré le fait qu'elle est intéressée par tous les vaccins, à condition que ce dernier soit conforme à nos propres lois organiques et scientifiques, et avant cela validé par l'OMS. Je considère que les annonces faites ici et là concernant la prochaine disponibilité d'un vaccin anti-Covid-19 ne sont qu'une publicité de guerre purement commerciale. Le vaccin sera aussi contrôlé par l'institut Pasteur sur le plan de l'efficacité.
Ensuite, il y a des priorités de vaccination qui seront établies par le ministère de la Santé. Son arrivée viendra parfaire les efforts engagés depuis plus de 7 mois pour lutter contre «l'ennemi invisible.»

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