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Un premier groupe d’Algériens bloqués en Turquie est arrivé hier

Le rapatriement commence!

Ce premier groupe est composé de 269 personnes. Au total, 1 788 Algériens sont concernés par cette opération de rapatriement. Ils seront placés en quarantaine dès leur arrivée au pays.

La fin du calvaire pour les Algériens bloqués en Turquie. L’opération de rapatriement de nos ressortissants « coincés » à Istanbul depuis une dizaine de jours a débuté, hier matin. Un premier groupe est arrivé tôt dans la matinée. Composé de 269 personnes, ce groupe, attendu initialement vendredi à 18h00, est arrivé samedi avant l’aube à l’aéroport international Houari-Boumediene à bord d’un avion de la compagnie nationale Air Algérie. Les « rapatriés » ont eu droit à un accueil des plus officiels puisqu’ils ont été accueillis par le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, celui de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, celui de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, ainsi que ceux de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, des Travaux publics et des Transports, Farouk Chiali, et le wali d’Alger, Youcef Chorfa. Les voyageurs ont été directement conduits à l’hôtel Mazafran de Zéralda. Ils y seront placés en quarantaine durant 14 jours. Ce groupe n’est que le début d’une grande opération qui s’étalera jusqu’au 5 avril, à bord d’avions d’Air Algérie et de Turkish Airlines. Au total, 1 788 Algériens sont concernés. Tous devront être mis en quarantaine pendant près de deux semaines. Des structures d’accueil dont des hôtels, des complexes touristiques se trouvant dans la wilaya d’Alger et de Boumerdès, ayant une capacité totale de 1 930 places, ont été réquisitionnés pour assurer la meilleure prise en charge de ces personnes. Cette décision de rapatriement a été prise par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, qui ont convenu, dans un entretien téléphonique, mardi dernier, de coopérer pour le rapatriement des Algériens bloqués en Turquie vers l’Algérie et des Turcs bloqués en Algérie vers la Turquie. Le chef de l’Etat avait annoncé, mercredi dernier lors de sa rencontre avec la presse nationale, le début de cette opération de rapatriement, tout en justifiant le retard pris dans cette opération. « La procédure d’identification nécessitait du temps et l’attente de places pour pouvoir les mettre en quarantaine », avait indiqué le président Tebboune. « Nous avons parmi ces personnes, des cas ne justifiant ni de billets ni même de passeports », avait-il révélé, réitérant son engagement personnel à « n’abandonner aucun Algérien à l’étranger ». Il faut dire que cet engagement est concret puisque depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus, l’Algérie a rapatrié plus de 8 000 de ses ressortissants à l’étranger. Et ce n’est pas encore fini…

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